Prison Break [3x 11]

Publié le 05 février 2008 par Lulla

06 février 2008

Prison Break [3x 11]

Under & Out

Audience: à venir


Après deux épisodes d'un ennui abyssal, Prison Break reléve enfin la tête. Ca y est ! L'évasion, ou du moins la tentative d'évasion, a enfin lieu ! C'est pas trop tôt. Ca faisait quand même deux épisodes qu'on en parlait mais que rien ne se passait. On retrouve un peu là la tension des débuts de la série, quand elle était encore excellente et qu'elle tenait debout. Comme d'habitude, et c'est presque inutile de le mentionner tellement ça va de soi, les astuces pour que l'évasion ait lieu sont évidemment d'une crédibilité à pleurer. Le comble c'était quand même Michael qui appelle de sa cellule une compagnie d'électricité. Dans l'action, ça passe. Mais quand on y repense, on se dit que la série a touché le fond. Enfin passons. J'ai quand même passé un bon moment et surtout, je n'ai pas décroché une seule fois.

Le personnage de Susan est toujours aussi fascinant de cruauté. Elle torture Sofia avec un tel panache ! J'espère qu'au bout du bout, elle mourra dans d'atroces souffrances. Mais on sait que dans Prison Break, ce sont rarement les salauds qui meurent, suffit de penser à tous ceux qui sont passés de vie à trépas depuis le début de la série, à commencer par ces pauvres Veronica et Sara. Le grand mystère reste toujours intact. Mais qui est vraiment ce Wistler bon sang ??? On sait tous très bien qu'il ment sur toute la ligne. Même à Susan. Et à quoi correspondent ces fameuses coordonnées ? J'espère vraiment que les scénaristes ont un plan derrière la tête et qu'ils n'avancent pas aveuglément comme ils le laissent trop souvent penser. Il y a de grandes chances que l'on soit déçu de toute façon. Puis je suppose que Wistler est bien plus puissant que l'on veut nous faire croire. Peut-être même qu'il fait parti intégrante de la Company.

Concernant l'évasion en elle-même, disons que l'on nous refait le coup de la saison 1, du trou et compagnie mais forcément en beaucoup moins bien. D'autant que cette fois Michael n'a pas de plan, à part creuser et courir le plus vite possible. On nous dégote un dernier obstacle vraiment pas très digne: il pleut ! Ca tombe vraiment très mal, c'est la première fois qu'il pleut à Panama depuis le début de la saison et il faut que ça tombe ce jour-là ! Je n'évoquerais pas le camion des gardes qui s'arrête à 3cm du trou et qui repart finalement dans l'autre sens. Evidemment, ces idiots de gardes ne remarquent rien. C'est ce genre de facilités qui font que je voue maintenant une certaine haine vis-à-vis des scénaristes de la série. Soit ils sont fainéants, soit ils sont à court d'imagination depuis deux saisons. Dans tous les cas, ça décrédibilise complêtement la série. On notera au passage que Mahone semble allait très bien dans cet épisode alors qu'il nous a fait chier pendant des semaines et des semaines avec son manque à la con, que c'est toujours trop bon quand Bellick fait sa peureuse ("How do you say 'Don't Shoot Me' in spanish ?") et que T.Bag retrouve un peu de sa superbe avec quelques lignes de dialogue tout à fait remarquables (comprendre vicieuses à souhait).


// Bilan // A ce même stade de l'évasion, en saison 1, l'épisode valait cinq étoiles tellement il était bon. Deux saisons après, dans des circonstances similaires on est descendu à trois étoiles, et encore, je suis indulgent. Alors qui va se faire tirer dessus ? (Parce que ça paraît évident qu'au moins un y aura droit) Je parierais bien sur le gamin qui s'est joint à l'évasion à la dernière minute. Histoire de donner encore plus de remords à Michael. Ou alors ce cher Bellick. Parce qu'on ne sait vraiment plus quoi en faire !

Posté par LullabyBoy à 00:15 - Prison Break - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]