Michel Vauzelle prend ses distances dans le cadre du contentieux concernant la fédération PS des Bouches du Rhône.
Le Président de la Région PACA a tenu à faire part de son étonnement devant les propos tenus par Jean-Noël GUERINI devant la commission d'enquête du Parti Socialiste sur la Fédération des Bouches-du-Rhône.
Il confirme qu'il avait voulu jusqu'à présent ne réserver qu'au Bureau National du Parti Socialiste, concernant l'attitude destructrice pour la gauche de Jean-Noël GUERINI dès le soir du 1er tour des élections régionales.
En effet cette attitude aurait pu provoquer la défaite de la gauche.
Michel Vauzelle indique même que "Jean-Noël GUERINI a, après les élections essayé de déstabiliser ma majorité. Pour ma part, j'avais décidé de passer outre à nos divergences et nos différences de style et de pratique politique. J'estime en effet que nous devons d'abord travailler ensemble en unissant les efforts du Conseil Régional et du Conseil Général pour le bien des habitants de Marseille et des Bouches-du-Rhône."
Puis il ajoute : "ce que j'ai dit au Parti Socialiste est la vérité et je le redirai point par point devant la commission Richard si elle veut bien m'entendre.
La seule raison, me semble-t-il qui a pu inspirer les propos de Jean-Noël GUERINI à mon égard, doit être le ressentiment qui peut être le sien du fait que j'ai obtenu à Marseille, alors qu'il s'agissait d'une élection triangulaire, 20 000 voix de plus que lui lors de sa candidature aux municipales.
La commission d'enquête aura beaucoup de mal à obtenir la vérité sur la situation réelle de la Fédération Socialiste des Bouches-du-Rhône parce que beaucoup de responsables, d'élus et de militants ont encore aujourd'hui peur d'un système qui risque cependant de porter tort au candidat socialiste lors des élections présidentielles."
Il serait temps que le PS fasse toute la clarté sur ce dossier qui pourrait dangereusement "rebondir" lors des présidentielles et entacher l'image globale de cette formation politique.