Comme dans le cas de PayPal, qui l'a introduite il y a plus d'un an, ING a retenu la technologie de la startup Bump Technologies pour implémenter cette fonction. Pour accomplir sa "magie", l'application détecte les "chocs" entre téléphones et établit la correspondance entre les partenaires d'une transaction par leur localisation et l'instant de l'événement. Il suffit d'indiquer le montant à transférer et valider l'opération pour réaliser un paiement.
Le paiement par "bump" n'est pas une première : outre l'exemple de PayPal, il a aussi été récemment intégré par la filiale polonaise de Citi dans son application iPhone. Pour les banques, son intérêt peut paraître limité, puisque le transfert d'argent n'est possible qu'entre clients, mais l'approche ludique adoptée constituera probablement un facteur d'attraction pour les utilisateurs. ING n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai sur ce terrain : son application implémente une fonction "Flip for fun", qui permet d'accéder aux espaces de présence de la banque sur les médias sociaux en "renversant" le téléphone.
Dans l'effervescence qui règne autour des paiements P2P à travers le monde, il est triste de constater l'absence des banques françaises, qui risquent ainsi de laisser échapper une opportunité au profit de nouveaux entrants. L'annonce imminente de Kwixo, initiative de Fia-Net présentée comme un concurrent national de PayPal, arrivera peut-être à réveiller le secteur...