Créationnisme : suite du débat (7) :
l'âge de la terre
[FAB] Quant aux 4 milliards d'années d'age pour la terre, je te trouve bien affirmatif, quand on lit les revues techniques sur le sujet on est forcé de constater que rien n'est moins sûr, je crois savoir que 90 pour 100 des méthodes donnent un âge compris entre 20 000 et 6000 ans, et 10 pour 100 seulement un age beaucoup plus élevé, la conclusion est assez claire je penses...( d'après la confession, candide il faut bien le dire, d'un chercheur évolutionniste américain, on ne retiendrai dans les publications de résultats que les ages en accord avec la théorie dominante ( donc l'évolution ) et on écarterai bien soigneusement les autres...Curieuse façon de procéder tout de même ! )
[Serge] Il y a effectivement un pb de censure en science (voir ici). Ceci dit, pour tes 90% / 10%, d'où tiens tu tes chiffres ? Ça me parait invraisemblable.
Oui, et ça n'est vraiment pas très sain ! attention
danger, le totalitarisme n'est plus très loin...Pour ce qui est
des 90%/10%, je suis en train de rechercher dans quel source j'ai lu çà,
dès je l'ai retrouvée je te la transmet sans faute ( pour
etre honnete, je ne m'en souvient plus très bien, je lis tellement
de choses ! )
[FAB] Voici un article scientifique qui prouve que la terre n'est pas si vieille...[Serge] Exact. C'est pourquoi la théorie cosmologique "standard" actuelle implique la présence de matiere sombre ou "cachée", c'est à dire invisible, nécessaire pour expliquer la stabilité des galaxies. Il y a, c'est vrai, beaucoup de flou ici car on ne sait pas en quoi consiste cette matière "sombre" qui fait très hypothèse ad-hoc. Parmi les diverses hypothèse, celles de neutrinos de masse non nulle, ou celle de particules "exotiques" que l'on cherche à produire dans les grands accélérateurs.
Faits appuyant l'hypothèse d'une terre jeunepar D. Russell Humphreys, Ph.D. Voici une douzaine de phénomènes naturels qui sont en désaccord avec l'idée évolutionniste selon laquelle l'univers est vieux de plusieurs milliards d'années. Dans ce texte, les nombres qui figurent en gras (souvent des millions d'années) indiquent, non pas l'âge réel, mais l'âge maximal possible atteint par chaque processus. Par contre, les nombres en italique désignent les âges dont la théorie de l'évolution a besoin pour expliquer les différents processus. On remarque que l'âge maximal possible est toujours de beaucoup inférieur à celui requis par la théorie de l'évolution, alors qu'il s'accorde toujours facilement avec l'âge biblique, dont les estimations vont de 6 000 à 10 000 ans. Ainsi, les points suivants constituent une preuve contre l'échelle de temps évolutionniste, et en faveur de l'échelle de temps biblique.
Il existe de nombreuses autres preuves d'un monde jeune, mais j'ai choisi les points suivants pour leur simplicité et par souci de brièveté. Certains de ces points ne peuvent être conciliés avec un vieil univers qu'en faisant une série d'hypothèses improbables et non prouvées; d'autres ne peuvent s'accorder qu'avec un univers jeune. Le présent article commence avec les phénomènes astronomiques éloignés, il traite ensuite de phénomènes terrestres, pour enfin terminer avec des observations courantes.
1. Les galaxies tournent trop rapidement sur elles-mêmes
Les étoiles de notre galaxie, la Voie lactée, tournent à différentes vitesses autour d'un centre galactique, celles à l'intérieur tournant plus rapidement que celles qui sont à l'extérieur. Les vitesses de rotation observées sont si rapides que si notre galaxie était âgée de plus de quelques centaines de millions d'années, elle serait un anneau informe au lieu d'avoir sa forme spirale actuelle(1) .
Personnellement je pense qu'il faut éliminer les hypothèses ad-hoc, c'est à dire trouver un théorie qui explique naturellement la formation de structures galactiques stables. La théorie que je préfère, mais qui reste à vérifier, est celle de jean-pierre Petit et Anatoly Sackarov sur l'univers jumeau. Elle a l'avantage d'étre simple, de ne pas nécessiter de conditions initales trop farfelues et d'étre en accord avec les observations.
C'est même quinze milliards ! Mais toutes les théories n'ont pas été écartées ; il en reste une poignée qui tiennent la route. Ces théories nécessites des observations astronomiques très difficiles, voire au delà de nos possibilités actuelles, pour être confirmées( ou infirmées, car le propre d'une vraie théorie, c'est de proposer des expérieces qui pourraient l'invalider) . Ça ne prouve pas qu'elles soient fausses.
Pourtant, pour les évolutionnistes, notre galaxie est censée avoir au moins 10 milliards d'années. Ils sont aux prises avec ce dilemme depuis une cinquantaine d'années. Ils ont imaginé beaucoup de théories pour essayer de l'expliquer, mais elles ont toutes été écartées après une brève période de popularité. Ce même dilemme s'applique aux autres galaxies.
C'est l'une des théories écartées. il en reste d'autres (matière exotique, neutrinos, univers jumeau, monopoles magnétiques et cordes cosmiques) qui n'ont pas encore été invalidées.
Pendant les dernières décennies, la tentative la plus populaire pour résoudre ce dilemme a été une théorie complexe appelée "ondes de densité"1. Mais cette théorie présente des problèmes conceptuels et elle doit être arbitrairement et très habilement mise au point. De plus, elle a dernièrement été sérieusement remise en question par la découverte du télescope spatial Hubble d'une structure spirale détaillée au centre de la Galaxie des Chiens de Chasse, M51(2).
Faux à nouveau : certes cela n'a pas été prouvé par des observations, car détecter une comète à dix milliards de kilomètres est assez difficile (!), mais cela n'a pas été infirmé non plus. En outre les calculs théoriques montrent que le nuage de oort est une hypothèse plausible au sens où elle ne condredit aucune loi ou observation connue.2. Les comètes se désintègrent trop rapidement
Selon la théorie de l'évolution, des comètes sont supposées avoir le même âge que le système solaire, soit environ 5 milliards d'années. Pourtant, chaque fois qu'une comète tourne près du soleil, elle perd tellement de sa matière qu'elle ne pourrait survivre beaucoup plus que 100 000 ans. De plus, de nombreuses comètes ont un âge approximatif de 10 000 ans(3).
Les évolutionnistes expliquent ce désaccord en supposant que : a) les comètes viennent d'un "nuage de Oort" sphérique non observé et bien caché derrière l'orbite de Pluton; b) des interactions gravitationnelles improbables avec des étoiles peu filantes projettent souvent les comètes dans le système solaire; et c) d'autres interactions improbables avec des planètes ralentissent les comètes assez souvent à l'arrivée pour justifier les centaines de comètes observées4. Jusqu'ici, aucune de ces hypothèses n'a été prouvée ni par des observations ni par des calculs réalistes.
Pourquoi ? cela dépend du nombre de petits corps cachés dans cette ceinture. S'il y en a des milliards, c'est suffisant pour expliquer la fréquence des comètes observées.
Dernièrement, on a beaucoup discuté de la "ceinture de Kuiper", un anneau censé provenir de comètes reposant dans le plan du système solaire juste à l'extérieur de l'orbite de Pluton. Même si certains corps de glace existent dans ce lieu, le problème des évolutionnistes persiste, étant donné que selon la théorie évolutionniste, la ceinture de Kuiper s'épuiserait rapidement s'il n'y avait pas de nuage de Oort pour l'alimenter.
3. Pas assez de vase sur le fond marinJe ne connaissais pas cet argument. Intéressant.Chaque année, l'eau et le vent érodent des continents 25 milliards de tonnes de boue et de pierres et les déposent dans les océans5. Ces matières s'accumulent sous forme de sédiments meubles (comme la boue) sur la roche basaltique dure (formée de lave) du fond océanique. La hauteur moyenne de tous ces dépôts de vase dans tous les océans, y compris les plates-formes continentales, est inférieure à 400 mètres6.
La principale voie connue par laquelle la vase est retirée du fond océanique est la subduction de plaque tectonique. C'est-à-dire que le fond marin glisse lentement (quelques centimètres par an) au-dessous des continents, entraînant avec lui quelques sédiments. D'après les publications scientifiques séculières, ce processus ne déplacerait présentement que 1 milliard de tonnes de vase par an6. Autant que l'on sache, le reste, soit 24 milliards de tonnes par an, s?accumule tout simplement. À ce taux, l'érosion produirait la quantité présente de sédiments en moins de 12 millions d'années.
Pourtant, selon la théorie de l'évolution, l'érosion et la subduction de la plaque ont lieu depuis que les océans existent, soit depuis 3 milliards d'années. Si c'était ainsi, les quantités de vase citées ci-dessus auraient massivement engorgé les océans, et la vase atteindrait des douzaines de kilomètres de hauteur. Une autre explication (créationniste cette fois) est que l'érosion des continents causée par les eaux du déluge de la Genèse a déposé la quantité présente de vase en peu de temps, il y a environ 5000 ans.
il me semble qu'il y a un autre facteur a prendre en compte : c'est que la quantité d'eau dans les océans est a peu près constante : donc quand un océan s'engorge, l'eau va ailleurs et l'océan ne s'engorge plus. Exemple typique, le bassin parisien était une mer il y a vingt mille ans, donc la vase s'y est accumulée au point que l'eau est partie ailleurs (dans l'atlantique) et que par conséquent ces terres sont actuellement émergées.
Par ailleurs, le seul processus envisagé ici pour réduire la vase est la subduction : mais il faut aussi prendre en compte l'émergence de nouvelles terres suite à la formation des montagnes. La forme et même l'existence des continents et des océans a été remodelée plusieurs fois en 5 milliard d'années : l'atlantique n'est vieux que de cinq cent millions d'années ! cette durée explique la quantité de vase qui y est actuellement présente sur son fond. Ça vaut aussi pour les autres océans, en particulier l'océan indien. Pour le pacifique un autre phénomène a joué, le fait qu'il y a très peu de terres émergées dans cet océan fait qu'il y a peu d'apport de vase par érosion de ces terres émérgées...
Encore faux : le sel s'accumule dans les océans, certes, mais les océans bougent... (voir plus haut) : le sel se retrouve aujoud'hui non seulement dans les océans, mais surtout dans les gisements fossiles (sel gemme) qui attestent de la présence d'océans anciens disparus depuis. Si l'on prend en compte le sel dans ces gisement fossiles, il n'y a plus de problème.4. Pas assez de sel dans les mers
Chaque année, des rivières7 et d'autres sources9 déchargent plus de 450 millions de tonnes de sel dans les océans. Seulement 27 % de ce sel sort de la mer chaque année8,9. Autant que l'on sache, le reste du sel s'accumule tout simplement dans les océans. Si la mer ne contenait pas de sel au début, elle aurait accumulé sa présente quantité de sel en moins de 42 millions d'années aux taux actuels d'entrée et de sortie9. Ce nombre est de beaucoup inférieur à l'âge évolutionniste de l'océan, soit 3 milliards d'années. La réponse habituelle pour justifier cet écart est que les entrées de sel dans le passé étaient beaucoup moindres et les sorties beaucoup plus élevées. Cependant, les calculs les plus généreux de ce scénario évolutionniste donnent un âge maximal de seulement 62 millions d'années9. Les calculs10 relatifs à de nombreux autres éléments des eaux de la mer donnent un âge encore bien plus jeune à l'océan.
5. Le champ magnétique de la terre diminue trop viteIl ne faut pas confondre l'énergie totale du champ magnétique (qui est a peu près constante) et l'intensité de ce champ. mesuréé a la surface qui a été mesurée par cette étude :
L'énergie totale emmagasinée dans le champ magnétique terrestre a diminué régulièrement selon un facteur de 2,7 au cours des 1 000 dernières années11. Les théories évolutionnistes expliquant cette décroissance rapide, aussi bien que la manière dont la terre a maintenu son champ magnétique pendant des milliards d'années, sont très complexes et inadéquates. Une meilleure théorie créationniste existe. Elle est simple, basée sur la physique des sons, et permet de comprendre beaucoup de caractères du champ magnétique : sa création, ses changementsrapides pendant le déluge de la Genèse, son intensité de surface qui décroît et croît jusqu'au temps de Jésus-Christ, et une décroissance régulière depuis lors12. Cette théorie s'accorde très bien avec toutes les données paléomagnétiques, historiques et actuelles13. Le principal résultat est que l'énergie totale du champ magnétique (et non son intensité de surface) a toujours diminué au moins aussi rapidement que maintenant. À ce rythme, l'âge du champ magnétique ne pourrait pas dépasser 10 000 ans14.
L'intensité et la direction du champ terrestre sont assez fluctuants et dépendent des mouvements du noyau de fer de la terre. Ce champ s'est inversé plusieurs fois au cours de l'histoire de la terre, parfois violamment, ce que montrent justement les données paléomagnétiques. C'est dû au fait que le noyau terrestre n'est pas un bloc uniforme, il est fluide, et il est partagé en domaines aux contours flous et mouvants qui contribuent chacun à une part du champ total observé à la surface. Lors que des domaines sont en phase (nords magnétiques lignées), leur contribution au champ observé s'ajoutent, lors qu'ils sont en opposition Nord-Sud, leur contribution au champ total est nul ; cette situation est instable, mais elle existe, et c'est ce qui est observé sur ces mille dernières années. Le moteur énergétique qui permet a ces sitations instables de se produre, c'est l'agitation thermique du noyau, entretenue par la désintégration des isotopes radioatifs qui y sont présents.
Mais non. Ces plissements continuent dans les alpes et dans l'himalaya par exemple. Le plissement se produit sans craquements parce que ces couches initalement sédimentaires sont assez visqueuses à l'echelle considérée.
6. Beaucoup de couches géologiques sont trop fortement inclinéesDans beaucoup de régions montagneuses, des couches géologiques épaisses de milliers de mètres sont inclinées et pliées en forme d'épingle. Selon l'échelle de temps géologique conventionnelle, ces formations ont été profondément enfouies et solidifiées pendant des centaines de millions d'années avant de se plier. Pourtant le plissement s'est produit sans craquement, avec des radii si petits que la formation entière devait être encore humide et non solidifiée quand le fléchissement a eu lieu. Ceci implique que le plissement s'est produit moins de quelques milliers d'années après le dépôt15.
Je ne connais pas cet argument. Cependant peu probable ne signifie pas impossible...7. Du grès non solidifié raccourcit les " âges " géologiques
Des preuves géologiques solides16 démontrent que le grès cambrien des monts Sawatch de la faille Ute Pass en Californie - censés s'être formés il y a 500 millions d'années - , n'était pas encore solidifié lorsqu'il a été ramené à la surface durant le soulèvement des montagnes Rocheuses, qui sont censées être âgées de 70 millions d'années. Il est peu probable que le grès ne se soit pas solidifié pendant les prétendues 430 millions d'années pendant lesquelles il était enseveli. Au lieu de cela, il est possible que les deux phénomènes géologiques se soient produits à un intervalle de moins de quelques centaines d'années, ce qui réduit considérablement l'échelle de temps géologique.
C'est exact. Il y a une explication toute simple : les éruptions volcaniques et les chutes de météorites peuvent locallement déposer des isotopes en un temps très court, qui sont ensuite emprisonnés dans les roches du voisinage. C'est même ainsi que l'on explique la fin des dinosaures.
8. La radioactivité des fossiles ramène les âges géologiques à quelques annéesLes halos radioactifs sont des anneaux colorés formés autour de morceaux microscopiques de minerais radioactifs qu'on trouve dans les cristaux. Ils sont la preuve fossile d'une décroissance de la radioactivité17. Des halos radioactifs de Polonium 210 indiquent que les formations du Jurassique, du Trias et de l'Éocène du plateau du Colorado se sont déposées dans un intervalle de quelques mois et non à des centaines de millions d'années l'une de l'autre, comme l'exige l'échelle de temps conventionnelle. Les halos radioactifs du Polonium 218 " orphelin ", qui ne donnent pas d'indice de leurs éléments " mères ", impliquent soit une création instantanée soit des changements radicaux dans la diminution des taux de radioactivité19,20.
l'hélium est un gaz très léger. Sa fuite dans l'espace est un phénomène normal et calculable. Cepandant ce taux de fuite n'est pas constant Il est possible que le taux d'helium dans l'athmosphère ait été beaucoup plus important dans le passé, accroissant le taux de fuite dans les mêmes proportions. ceci dit, je suis d'accord, ca demande une étude plus approfondie.9. De l'hélium en des mauvais endroits
Toutes les familles naturelles d'éléments radioactifs produisent de l'hélium lorsqu'elles décroissent. Si une telle décroissance avait eu lieu pendant des milliards d'années comme le supposent les évolutionnistes, on trouverait beaucoup d'hélium dans l'atmosphère terrestre. Le taux de perte d'hélium de l'atmosphère vers l'espace est faible et calculable. Si l'on tient compte de cette perte, l'atmosphère d'aujourd'hui n'a que 0,05 % de la quantité d'hélium qui se serait accumulée pendant 5 milliards d'années21. Cela indique que l'atmosphère est beaucoup plus jeune que l'âge supposé par les évolutionnistes.
Une étude publiée dans le Journal of Geophysical Research montre que l'hélium produit par la décroissance radioactive de roches chaudes en profondeur n'avait pas eu le temps de s'échapper. Par conséquent, vu la grande quantité d'hélium que présentent ces roches, qui sont supposées être âgées de plus d'un milliard d'années, on n'arrive qu'à estimer un âge de
quelques milliers d'années22.Je suis d'accord sur le nombre de 4 milliards de corps en 100000 ans. Il faut prendre en compte le fait que beaucoup de ces hommes sont morts par accident, voire dévorés par des animaux sauvages, et que leurs os ont été dispersés et non enterrés. En outre la pratique de l'enterrement des morts est peut etre plus récente que ces 100000 ans ; egalement beaucoup de tribus brulaient leurs morts et ne les enterraient pas ; enfin on n'a pas encore retrouvé tous les squelettes de cet âge. Bref c'est troublant mas pas convainquant.10. Pas assez de squelettes de l'âge de la pierre
Des anthropologues évolutionnistes affirment que l'âge de la pierre a duré au moins 100 000 ans, pendant lesquels la population mondiale, composée d'hommes de Neandertal et d'hommes de Cro-Magnon, est demeurée presque constante, entre 1 et 10 millions d'habitants. Pendant tout ce temps, ces hommes enterraient leurs morts avec des artefacts23. Selon ce scénario, ils auraient enterré au moins 4 milliards de corps24. Si l'échelle de temps évolutionniste était exacte, étant donné que les os enterrés se conservent bien plus longtemps que 100 000 ans, on devrait encore trouver beaucoup de ces 4 milliards de squelettes de l'âge de la pierre (et certainement les artefacts enterrés). Pourtant, seulement quelques milliers de ces squelettes ont été trouvés. Cela implique que l'âge de la pierre a été beaucoup plus court que le pensent les évolutionnistes, c'est-à-dire quelques centaines d'années dans beaucoup de régions.
Nous sommes habitués à une évolution rapide des idées et il nous semble presque inconcevable qu'une civilisation puisse ne pas évoluer du tout pendant tout ce temps. Cependant les hommes préhistoriques ne constituaient pas des civilisations, mais des petits groupes isolés. Les tribus amazoniennes, africaines, etc montrent que les traditions peuvent perdurer pendant des dizaines de millénaires sans la moindre innovation. L'évènement de la découverte de l'agriculture, qui marque la fin de la préhistoire, est unique et il s'est produit par ce que des conditions extrèmement spécifiques ont eu lieu il y a 10000 ans au moyen orient : présence de blés primitifs sauvages et d'épeautre, densité humaine relativement importante à cet endroit et désertification progressive qui a littéralement contraint ces hommes à l'inventivité.11. L'agriculture est trop récente
L'image évolutionniste habituelle présente les hommes comme des chasseurs et des cueilleurs pendant 100 000 ans au cours de l'âge de la pierre, avant la découverte de l'agriculture il y a moins de 10 000 ans23. Cependant, l'évidence archéologique montre que les hommes de l'âge de la pierre étaient aussi intelligents que nous. Il est très improbable que, parmi les 4 milliards de personnes mentionnées au point 10, personne n'ait découvert que les plantes se développaient à partir des graines. Si les hommes ont vraiment vécu sans agriculture, il est plus probable que ce soit pendant moins d'une centaine d'années après le déluge24.
l'invention de l'écriture a été progressive ; l'écriture n'est pas apparue d'un coup ; il est probable que la forme la plus primitive est celle du berger qui faisait des marques sur un bout de bois pour compter ses moutons : une marque, un mouton. Ensuite l'idée est apparue de compter d'autres choses, et il a fallut des symboles pour désigner ce que l'on comptait : un symbole pour les moutons, un pour les membres de la tribu, au autre pour le nombre de jarres de grain en stock, etc. En d'autre termes, l'écriture est apparue parce qu'elle devenait nécessaire pour une culture pastorale ; or ces cultures ne sont apparues que tardivement, bien après la période des chasseurs-cueilleurs.12. L'histoire est trop courte
D'après les évolutionnistes, l'homme de l'âge de la pierre a vécu pendant 100 000 ans avant de produire des écrits il y a environ 4000 à 5000 ans. L'homme préhistorique construisait des monuments mégalithiques, faisait de belles peintures dans des grottes et notait les phases de la lune25. Pourquoi aurait-il attendu un millier de siècles avant d'utiliser les mêmes techniques pour enregistrer son histoire ' L'échelle de temps biblique est beaucoup plus vraisemblable 24.
Les monuments mégalithiques n'ont probablement pas plus de 10000 ans, n'en déplaise a certains. Par contre les peintures sont bien plus anciennes, mais elles sont sans lien avec l'écriture : peindre, ce n'est pas écrire. Simplement, cela développe l'habileté manuelle qui est nécessaire pour écrire.
Bibliographie
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15 Austin, S. A. and J. D. Morris, "Tight folds and clastic dikes as evidence for rapid deposition and deformation of two very thick stratigraphic sequences," Proc. 1st Internat. Conf. on Creationism Vol. II, Creation Science Fellowship (1986) pp.3-15. Address in ref. 12.
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20. Gentry, R. V., Creation's Tiny Mystery, Earth Science Associates (1986) P.O. Box 12067, Knoxville, TN 37912-0067, pp. 23-37, 51-59, 61-62.
21. Vardiman, L., The Age of the Earth's Atmosphere: a study of the helium flux through the atmosphere, Institute for Creation Research (1990) P.O.Box 2667, El Cajon, CA 92021.
22. Gentry, R. V.et al, "Differential helium retention in zircons: implications for nuclear waste management," Geophys. Res. Lett. 9 (Oct. 1982) 1129-1130. See also ref. 20, pp. 169-170.
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25. Dritt, J. O., "Man's earliest beginnings: discrepancies in the evolutionary timetable," Proc. 2nd Internat. Conf. on Creat., Vol. I., Creation Science Fellowship (1990) pp. 73-78. Address, ref. 12.Creation Science Fellowship of New Mexico, Inc.
P.O. Box 10550, Albuquerque, NM 87184DRH juin 1999
Article traduit par Sinaseli Tshibwabwa et Marie-Josée Roy
Bonne lecture !
A plus,
FAB
A voir également :
- l'odyssée de Robert gentry : une remise en cause de la géologie.
- l'histoire de la Terre sur le site du museum d'histoire naturelle de Paris.