Comme promis, et avec quelques jours de retard, je te raconte comment j'ai survécu au maquillage permanent.
Oui, oui, tu as bien lu: comment j'ai survécu! Non parce que, si tu imagines que j'ai aujourd'hui un magnifique trait d'eyeliner noir, fin, au tracé parfait et régulier, et ce, le matin au réveil, en sortant de la piscine et en toutes circonstances, sans qu'il m'en ait coûté, tu te trompes...
Voilà donc mon récit. Pendant des années et des années, je me suis appliquée tous les matins à tracer un trait de liner (paupière supérieure et moitié de la paupière inférieure) au gel MAC, noir ou marron foncé, avec leur pinceau biseauté n°266. C'était ce que j'avais trouvé de mieux et de plus pratique. Malgré tout, la réalisation de deux yeux strictement identiques nécessitait un minimum de dextérité...
Dans la mesure où, quel que soit le maquillage que je réalisais, je traçais mon eye liner, j'ai commencé à penser au maquillage permanent;
Je me suis renseignée, puis j'ai fais une recherche sur le net, et suis tombée sur le site de Sophie maquillage dont voici le lien:
http://www.sophie-maquillage-permanent.fr/
J'aimais les résultats des "avant/après" que je trouvais très réussis sans être vulgaires et "tape à l'oeil" comme souvent... Sophie me paraissait compatible avec un maquillage distingué! Ni une, ni deux: je l'appelle.
Elle est très gentille, m'explique la technique, les tarifs (qui, disons le, sont parmi les moins chers), sa formation et... je prends rendez-vous.
Le grand jour arrive. C'était il y a deux ans.
J'arrive à l'heure dite, et j'ai la surprise de découvrir que Sophie travaille chez elle: elle a un fauteuil dédié, installé dans son salon! Là, je prends peur et m'apprête à renoncer immédiatement, mais Sophie me rassure en me montrant les articles dont elle a fait l'objet dans différents magasines et en appelant, devant moi, le médecin dans le cabinet duquel elle officie aussi...
Bon, je décide de rester.
Nous discutons et convenons de ce qu'il y a à faire: Sophie est de bon conseil, plutôt favorable à un maquillage discret et prend en compte les particularités de chaque visage. La discussion avec elle contribue à me rassurer encore. Nous convenons d'un trait fin sur la paupière du haut, qui ne débutera pas au coin interne, mais un peu plus haut, et d'un trait très très fin sur la moitié externe de la paupière du bas.
Sophie commence par m'appliquer un produit anesthésiant sur les paupières.
Le temps d'un café, elle attaque.
Je te jure ma lectrice chérie, c'est vraiment le mot: c'est une attaque! Il faut que tu saches que, bien que pas très douillette, j'ai beaucoup souffert sur ce coup là. J'avais l'impression que Sophie piquait l'oeil lui même et non la paupière. Et j'ai trouvé que çà n'en finissait pas...bref, un véritable supplice que je ne me serais jamais infligé si j'en avais eu conscience!
Mon calvaire ( qui a duré au moins une heure) a fini par prendre fin. J'ai payé, me semble-t-il, 150 euros (en bénéficiant d'une offre promotionnelle), puis, je suis partie les yeux gonflés et avec un eyeliner noir assez épais.
Dès le lendemain, mes yeux avaient dégonflés et le résultat était épatant: deux magnifiques traits, noirs et brillants, plus épais que prévus, mais très beaux et réguliers.
Dans la semaine qui a suivi, ils se sont affinés et matifiés pour devenir juste parfaits.
J'ai reçu un nombre conséquent de compliments sur mon maquillage, notamment par des professionnels...
Trois semaines après, une petite retouche (gratuite) s'est avérée nécessaire.
L'année qui a suivi, je n'ai jamais eu besoin de tracer moi-même mon eye-liner... et, malgré le souvenir cuisant de la douleur, je suis allée faire un remplissage un an après car le trait s'était affiné un peu et la couleur était un poil moins présente ( sans pour autant avoir virée au gris bleu comme on le voit parfois).
Je suis donc retournée chez Sophie. La retouche a été beaucoup plus rapide et moins douloureuse. J'ai choisi un noir pur, sans mélange avec un marron foncé (ce que j'avais préféré la première fois). Cela m'a coûté 100 euros.
Le résultat, encore une fois, était parfait et, un an après, je n'ai pas besoin de retouche.
Sophie m'a indiqué qu'un remplissage tous les deux ans était suffisant pour un résultat bien présent.
Si l'on ne fait aucune retouche, le maquillage s'estompe au bout de plusieurs années en passant par une couleur gris-bleu.
Bilan: je suis contente de l'avoir fait!
Et voici deux photos actuelles (donc deux ans après la réalisation et un an après le remplissage)