#MoeJoint : Major Lazer – When you hear the bassline (ft Ms Thing)
Moe’sphere makes you dig the BASSLINE !
by Moe for Kay Rhythm.
– @Moe’Sphere est une nouvelle rubrique qui vous est offerte chaque semaine par mon ami et collaborateur Moe’sphere. Il vous présentera ses coups de cœur que nous appelons entre nous, petite équipe de passionnés, les “Moe Joints”.
Voici une petite définition rédigée par mon collaborateur et ami RALPH sur la définition d’un #MOEJOINT :
“Les #Moejoints sont des chansons TRÈS décalées. C’est-à-dire des chansons que les radios ne risquent pas de passer car pas assez ‘radio friendly’… La plupart des gens les trouveraient bizarres…Ça crie de partout, avec des sonorités bizarres… Parfois l’on retrouve un côté sexuel avec des jeux de voix… Parfois il peut juste s’agir du rythme soutenu d’une chanson… Ces chansons peuvent être sur des albums connus ou non, des artistes connus ou non… mais la plupart du temps, ce sont quand même des chansons inconnues.”
Major Lazer alias Diplo et Switch sont sur le devant de la scène et des charts ces dernières jours. C’est eux qui sont derrière le nouveau Beyoncé “Run this World (Girls)”, la chanteuse ayant fait appel à eux pour samplé leur propre chanson “Pon De Floor”. Ce titre, premier single de leur album “Guns Don’t kill People Lazers Do” est une fusion ElectroDusbstep / Ragga Dancehall aux couleurs jamaïcaines.
Atypiques et alternatifs, ce sont eux qui ont perpetré le « Boyz » de M.I.A, le «Bobblehead » de Christina « The Voice » Aguilera.
Dans leur album se cache une perle, une ode à la débauche et à la décadence musicale. Que tout le monde se lève pour ce #MoeJoint : “When You Hear The Bassline” !
Ce joint est un péplum décadent pourtant construit sur cette basse, l’acteur principal de cette joute musicale de loop éléctros et de cris Ragga.
Techniquement, la fusion du rythme électro aux accélérations dubstep et la couleur raggadancehall constituent la grande signature de Major Lazer. Cette fois-ci l’originalité tient dans la construction de la musique en superposant au fur et à mesure des sonorités et des bruits.
Sur la basse que l’on entend en standalone à 00:30, se rajoute une seconde basse plus profonde et pincée, sucrée de la voix de Ms Thing, agrémentée de soupirs électro puis d’échos de gémissement et de rires jaillissants. La partie « Give it to me Baby » est juste jouissive.
Arraché de la réalité dès la première seconde, vous pénétrez dans cet endroit sombre au rythme de la basse. Les arcades de pierre ancienne sont souillées par la chaleur des bougies quasi éteintes. Une odeur de tabac froid remplit la salle principale. Des arcs électriques jaillissent au rythme du rap de la chanteuse, éteints par la sueur des âmes habitant ces catacombes. Juste derrière la colonne de droite, une scène de débauche où les corps se confondent est mise en lumière par des projecteurs stroboscopiques verts acidulés. Une femme dans un état second essuie sur votre bras, une substance fluorescente. Dans le saccadé des lumières et des bruits, jaillissent des rires. Puis rien. La basse. Les murs qui tremblent. Le sang qui se glace. That’s what could happen when you hear the bassline.
And don’t forget KayReaders to follow me on Twitter (Moe_sphere) andLastfm (ShuLast)! Oh yes you can!ENJOY FOLKS!!!