Le mois de Mai arrive et avec lui le tourbillon de paillettes, d’hommages et de sensations, auquel il est bien habitué désormais.
La croisette a hissé son pavillon de diva et recommence ses caprices printaniers, la plage du Martinez se refait une beauté.
Et pourtant, bien qu’il soit habitué depuis 64 ans à ce rituel, bien que chaque année il savoure ce moment de lumière et de folie avec le contentement que seuls donnent les petits bonheurs familiers ; même si à l’excitation des débuts a succédé un glamour qu’il orchestre avec minutie, ce matin, les mains de Monsieur le Festival ont tremblé.
C’est que cette année, ELLE vient le voir, cette année elle va fouler son tapis qui ne va pas finir d’en rougir.
Cette année, d’un coup d’œil et d’un frémissement de pommettes elle va venir balayer des décennies de beautés sensuelles, pures, scandaleuses, capiteuses ou ingénues, qu’importe cette année il n’y aura qu’elle, et il ne cesse d’y penser.
Et surtout cette année il a décidé de lui montrer depuis combien de temps et à quel point il l’aimait….
Faye Dunaway, affiche du festival de cannes a décidé de braquer l’année 2011 et se transforme en obsession collective. Voilà qu’après avoir envouté les Fashion Weeks New yorkaises et Milanaises, qui, transies, ont déposé des hommages vibrants à l’ «l’affaire Thomas Crown » à ses pieds ; elle s’offre un festival de Cannes languissant et transi, déjà conquis avant même d’avoir été foulé…
La Souris Teigneuse (qui fait son cinéma;))