Premier Anniversaire : Les Utopies de BiÔna

C’est drôle parce que l’autre jour je flânais sur le balcon avec Mr. Screugneugneu et l’on (enfin « je » surtout) parlait d’énergies renouvelables. Après observation d’un bâtiment avec un toit tout plat, en face de chez nous, on était d’accord pour dire que l’on devrait mettre des panneaux solaires durables sur ce toit qui ne servait à rien…

Il est arrivée une histoire semblable à BiÔna, mais elle a eu une idée bien plus originale que la mienne, et elle l’a réalisée! Voilà son histoire et quelle histoire! En tout cas, elle m’a déjà convertie à sa nouvelle passion…

BiÔna – du blog Food Way to Green Heaven

Joyeux anniversaire Pigut ! Et merci !.. Un an que tu éclaires notre lanterne avec de belles petites idées bien malines et bien inspirées qui nous permettent de construire des morceaux d’utopies à l’heure où le rêve et l’action sont parfois étouffés par la routine, la lassitude, la société de consommation, la surcharge de travail, les problèmes en tout genre (rayer les mentions inutiles).

Ma participation n’est pas colorée cette fois-ci, mais si elle devait l’être, ce serait en vert assurément ! C’est du concret, je te raconte.
On était sur mon balcon il y a déjà un moment, avec mon amoureux, et on se disait que le toit de l’immeuble d’en face en contrebas était bien plat, bien triste, bien trop urbain en somme.
C’est pourtant une belle surface sur laquelle quelques pigeons bizet (les ramiers préfèrent les
pelouses) viennent se faire griller le plumage au soleil…
De façon très ponctuelle, une semi-végétation, rase, discrète, apparaissait sur cet aérogare à volatiles. Comme on est dingue de biodiversité, comme on aime quand même notre ville (on a appris à l’aimer) et comme on aime jardiner sur le balcon et dans l’appart’, on s’est dit : « Faudrait vraiment envoyer de la terre et des graines là-dessus ! Cela reformerait un vrai substrat et d’autres plantes, plus costaudes, pourraient s’y épanouir ». A l’époque, on ne savait pas que les guérillas vertes existaient déjà, investissant la moindre fissure de mur, le moindre espace entre des pavés pour y planter une verdure bien méritée.
Comment atteindre ledit toit ? Comment faire que les graines ou plantules prennent ? On se posait toutes ces questions de façon assez détendue. On en parlait, on rigolait en pensant envoyer des petits sacs lestés de pierres et remplis de terre et d’argile bien humide, truffés de graines et de plantes succulentes (Pas des plants de légumes, hein, des plantes grasses!) qui n’auraient pas de besoins trop importants en eau. Arriverait-on à les projeter si loin ?
Donc voilà, on en parlait, on en rêvait… et puis vous savez, la routine, la lassitude, la société de consommation, la surcharge de travail, les problèmes en tout genre (rayer les mentions inutiles). On l’a pas fait.

Mais cette année, trois déclics ont enfin mis le feu aux poudres.
Premier déclic : des hommes en uniforme ont débarqué sur ce toit pour tout ratisser, ré-étanchéifier, désinfecter. Ils repasseront certainement dans deux ou trois ans, il faut donc agir maintenant. Deuxième déclic : découverte d’un distributeur de bombes à graines à Berlin. Tu mets une pièce, tu tournes et hop tu as ta green bomb prête à l’emploi. Là, on s’est dit « La barbe, c’était notre idée ! ». En vrai, c’est eux qui avaient eu l’idée avant, donc respect.
Troisième déclic : l’anniversaire de Pigut qui m’a incitée à passer à l’action. Alors voilà Pigut, je te dédie cette aventure, résumée en photo-BD, qui n’est que le début de ma carrière de « green bombista ». Rendez-vous dans un an pour voir où en est l’utopie verte !

Green Bombing