Yes #8 :
Jon Anderson : chant
Steve Howe : guitare
Rick Wakeman : claviers
Bill Bruford : batterie
Chris Squire : basse
Alan White : batterie
Tony Kaye : claviers
Trevor Rabin : chant, guitare, claviers
Avril 1991, sortie de l’album “Union” (#7 UK-#15 US).
Produit par Jonathan Elias plus Steve Howe, Trevor Rabin, Mark Mancina & Eddy Offord
I would have waited forever (Anderson-Howe-Elias)
Shock to the system (Anderson-Howe-Elias)
Masquerade (Howe)
Lift me up (Squire-Rabin)
Without hope you cannot start the day (Anderson-Elias)
Saving my heart (Rabin)
Miracle of life (Rabin-Mancina)
Silent talking (Anderson-Howe-Wakeman-Bruford-Elias)
The more we live-let go (Squire-Sherwood)
Angkor Wat (Anderson-Wakeman-Elias)
Dangerous (Anderson-Elias)
Holding on (Anderson-Howe-Elias)
Evensong (Bruford-Levin)
Take the water to the mountain (Anderson)
Give & take (Anderson-Howe-Elias)
Musiciens additionnels :
Tony Levin : basse
Jimmy Haun : guitare
Jim Crichton : claviers
Jonathan Elias : claviers
Alex Lasarenko : claviers
Richard Baker : claviers
Gary Barlough : claviers
Jerry Bennett : claviers
Sherman Foote : claviers
Brian Foraker : claviers
Chris Fosdick : claviers
Rory Kaplan : claviers
Steve Porcaro : claviers
Jerry Bennett : percussions
Allan Schwartzberg : percussions
La réunion des deux groupes en 1991 aurait dû donner un moment inoubliable pour les fans; au contraire, l'album "Union" (baptisé Onion par Rick Wakeman) fut plus que décevant.
Un album fait de démos des deux Yes existants, finalisées par les producteurs avec beaucoup (trop) de musiciens externes au groupe.
11 morceaux sont en fait le nouveau ABWH, avec Tony Levin à la basse et Chris Squire aux harmonies vocales, et des parties de synthés quasiment entièrement refaites par le producteur Jonathan Elias, et les quatre autres (Lift me up, Saving my heart, Miracle of life et The more we live-let go) sont les rescapés de l’autre Yes avec Jon Anderson au chant, mais les deux styles des deux groupes ne se mélangent pas du tout et au lieu d’avoir un album patchwork maîtrisé, nous avons droit à un joyeux foutoir bordélique, où les chansons et les styles se suivent sans ordre précis.
"The more we live-let go" est une nouvelle collaboration entre Chris Squire et Billy Sherwood.
Bref cet album, malgré de très bons moments, reste une énorme déception.
La tournée à huit qui suivit fut par contre un moment grandiose dont l'un des rares témoignages fut un concert donné à Mountain View en Californie sera filmé et enfin publié en janvier 2011 en DVD (Union Live).
A la même époque, Jon Anderson, Steve Howe et Bill Bruford enregistrent l'album "Symphonic Music of Yes" avec le London Symphony Orchestra.
Après la tournée, Steve Howe, qui ne s'entendait pas du tout avec Trevor Rabin, quitte le groupe pour retrouver Asia (album "Aqua" en 1992 plus la tournée), Bill Bruford lui aussi quitta le groupe en déclarant qu'il ne retravaillera plus jamais avec Jon Anderson.
Il a l'air d'avoir tenu parole.
Il retrouvera King Crimson en 1994.
Rick Wakeman, par contre, devait continuer à travailler avec Yes sur le nouvel album, d'autant plus qu'il avait lié une solide amitié avec Trevor Rabin pendant la tournée, mais un problème de management l'empêcha de réintégrer le groupe.
C'est donc Yes #7 qui retrouva les chemins des studios en 1994.
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Beaucoup (trop) d'albums solos depuis la 2e moitié des années 80, voici donc un lien vers un site exceptionnel de référence avec toutes les discographies solos des membres de Yes :
http://www.relayer35.com/Yescography/home.htm
© Pascal Schlaefli
Urba City
30 Avril 2011