Matthew Perry n’y arrive plus. Loin du succès de Friends, et des tentatives ciné (Mon Voisin Le Tueur), le voici contraint de produire ses shows. Alors que Matt LeBlanc est lui aussi de retour (Episodes n’a pas convaincu, mais a quand même hérité d’une deuxième chance), Mr Sunshine donne l’occasion à notre Chandleyr préféré de se refaire une image. Malheureusement sans forcément y arriver.
Ben Donovan dirige une arène sportive. Un lieu où se joue rencontre sportive, concerts ou autres démonstrations publiques. Entre ses employé, la propriétaire des lieux, et les incidents émaillants chaque soirée, il a fort à faire pour tout garder sur les rails… Sitcom commandée par ABC, Mr Sunshine se révèle plutôt sympathique, mais n’hérite que de 9 épisodes. Après un démarrage assez poussif, la personnalité de Perry, qui cabotine finalement toujours avec la même attitude, reprend le dessus, et les fans pas trop demandeurs y trouveront leur bonheur. Limitée dans sa progression (toute l’action se déroule dans le stade), la série trouve pourtant un deuxième souffle après un pilote très moyen. Les vraies idées découlent des seconds rôles, tournant autour du personnage principal.
Du fils stupide de la propriétaire, la secrétaire psychopathe ou le collègue parfait, Ben doit gérer chaque personnalité, et se retrouve un peu la bonne poire chargée de régler les problèmes. On ne peut pas dire que les intrigues soient extrêmes, ni très originales, mais l’avalanche d’évènements se déroulant entre les murs de la salle auraient pu donner de quoi alimenter le show. Au lieu de ça, on reste à un niveau sans problème, se contentant de tourner autour du célibat du personnage principal, des intrigues romantiques très succinctes et des ex qui tournent autour. Avec quelques guests de luxe (Lizzie Caplan, Jorge Garcia…), Mr Sunshine fournit donc le minimum attendu, sans toutefois redonner des couleurs à son acteur principal, qui devra donc se trouver une autre série pour retrouver le coeur du public.