Outre des indications sur l’état de la profession de l’autre côté de l’Atlantique, le document fournit nombre de conseils sur les meilleures façons de gérer sa communauté, qui devraient aiguillonner les professionnels du secteur et fournir de bonnes clés de compréhension aux autres.
Comme le fait remarquer Grégory Pouy sur son blog, les agences de pub et les entreprises françaises de manière générale se situent le plus souvent dans leur démarche client loin des pratiques américaines, qui ont depuis longtemps placé le consommateur sur un piédestal - une différence culturelle qui expliquerait les réticences des dirigeants français à accepter un véritable rapport de réciprocité et d’interactivité avec leur public cible.
Pourtant, posséder des comptes Facebook et Twitter, voire assurer sa présence sur Youtube, est déjà presque considéré comme banal pour nombre de grandes entreprises, selon une récente étude d’Eurocom Worldwide, rapportée par l‘Atelier BNP Paribas. En revanche, l’utilisation des médias sociaux comme vecteurs d’accroissement de la notoriété et du leadership semble encore loin d’être acquise. Or les compagnies devront miser là-dessus pour se distinguer. Dans cette bataille encore timide qui s’engage, le community manager devrait jouer un rôle décisif - en révélant aux sceptiques (ou aux cyniques) leurs réels atouts concurrentiels.
Enfin, pour mieux comprendre les enjeux du community management, n’hésitez pas à vous procurer cet ouvrage.