Dans un contexte de pénurie de main d'oeuvre, il est fort à parier que l'excédent de demande versus l'offre réduite de candidats disponibles va faire en sorte qu'il y aura de moins en moins de travailleurs qui accepteront d'endurer un emploi dans lequel ils sont malheureux ou trop stressés. Bien entendu, il y aura toujours des domaines d'expertise dans lesquels ce genre de réflexion demeurera toujours une utopie, mais dans nombreux secteurs plus spécialisés où il y aura un mouvement important vers la retraite, on pourrait se retrouver avec des employés qui se permettront le "luxe" du bonheur...
Voilà pourquoi je pense que des services de coaching et d'accompagnement tel que celui offert par Diane Arseneau, coach de carrière et de management, vont sans aucun doute connaître beaucoup de succès. Cela fait partie de la démarche d'"empowerment" que les travailleurs ont déjà commencée à expérimenter. La demande pour ce type de services prendra la forme de gestion de carrière individuelle ("one on one"), d'ateliers de groupes ou encore simplement de sessions d'information offertes par les employeurs qui cherchent à prendre leurs responsabilités sociales.Comme le démontre très clairement ce graphique, le calcul est simple : les temps libres ne représentent que 8% de la semaine, Dans ce cas, un travail sain devient critique pour s'assurer que ce 8% de liberté est maximisé. Une personne qui arrive aux moments de loisirs dans un état physique ou mental lamentable causé par un stress trop élevé et une quantité de travail insurmontable va ultimement commencer à regarder toutes les opportunités de carrière qui s'offrent à elle et éventuellement quitter son emploi pour aller là ou le gazon est plus vert. Cette situation sera intéressante à suivre...