Mais « Kate et William : quand tout a commencé » ne m'avait pas préparé aujourd'hui à l'horrible tonsure de William, qui est désormais officiellement beaucoup moins séduisant que son rouquin cadet, qui était d'ailleurs très peu présent dans mon téléfilm, ni à la beauté de Pippa, la petite soeur de Kate, désormais Catherine, que j'ai découvert tout à l'heure. Dans le téléfilm, le frère et la soeur des futurs mariés, étaient campés par des acteurs beaucoup moins séduisants que leurs aînés, qui ne leur rendaient pas du tout justice.
Plus sérieusement, j'ai apprécié ce mariage vraiment bien couvert par France 2, dont je n'ai finalement pas bougé. Stéphane Bern a été parfait dans son rôle d'expert qui pour parler de Camilla Parker-Bowles, évoque la Duchesse de Cornouailles ; Karl Lagarfeld a joué les langues de pute aussi bien que nous dans notre salon en évoquant notamment la laideur d'une mini demoiselles d'honneur ; et Marie Drucker a su à la fois se monter professionnelle, en intimant notamment le silence plusieurs fois à ses chroniqueurs, puis en se montrant très émue devant la complicité de William et Kate.
Les images fournies par la BBC ont également été à la hauteur avec notamment de magnifiques vues aériennes de Londres, qui m'ont donné envie d'y foncer au plus vite pour me fournir en produits dérivés.
De mon côté, je me suis convertie à l'Angleterre depuis peu, mon premier voyage voilà deux ans dans la patrie de Kate et William, et depuis je voue un culte païen à sa capitale. J'adore la nourriture anglaise, principalement les mets sucrés – je ramène en général un camion de sucreries à chaque voyage – (et j'en ai assez que les français très fiers de leur gastronomie se moquent de la nourriture anglaise sans l'avoir goûtée et en oubliant que Gordon et Jamie sont anglais...contrairement à Cyril Lignac), les musées londoniens et la gentillesse des autochtones. J'en viendrai presque à être royaliste - en fait je le suis déjà mais c'est un autre sujet hautement polémique.
Du coup, j'ai entonné God Save The Queen, à la différence de la Reine, ce qui est normal d'après Stéphane Bern, quand l'hymne a résonné dans l'abbaye de Westminster.