Une algue unicellulaire sauvage
L’algue Klamath est un organisme unicellulaire, et appartient à la famille des cyanobactéries, qui sont parmi les premiers êtres vivants à avoir fait leur apparition sur Terre. Elle n’existe qu’à l’état sauvage et on ne lui connaît qu’une seule origine : le lac Klamath, aux Etats-Unis.
Un impressionnant cocktail de vitamines et minéraux
Cette algue microscopique d’eau douce offre une grande variété de vitamines (notamment pro-A, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C, E et K), de minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium, sodium) et d’oligo-éléments (chrome, cuivre, fluor, iode, sélénium, zinc, bore, molybdène…). Elle renferme également tous les acides aminés essentiels (elle est composée de protéines pour 50 à 70% de son poids), des acides gras poly-insaturés de la famille des oméga 3, des antioxydants… Elle est ainsi encore mieux pourvue en nutriments que la spiruline, pourtant déjà championne en la matière : elle est donc recommandée en cas de fatigue, de convalescence, ou encore pour prévenir et corriger les carences.
Intérêts thérapeutiques potentiels de l’algue Klamath
Renforcement des défenses immunitaires
L’AFA renferme un polysaccharide spécifique qui provoquerait une mobilisation des leucocytes (ou globules blancs), permettant à l’organisme de se défendre de manière plus immédiate et plus efficace en cas d’infection.
Amélioration de l’humeur et de la concentration
L’algue du lac Klamath contient de la phényléthylamine, une substance naturellement sécrétée par notre cerveau et capable de stimuler la production d’endorphines. La consommation de cette algue permettrait donc d’améliorer l’humeur, de réduire le stress et l’anxiété, et de lutter contre la dépression. On lui attribue également des effets positifs sur la capacité de concentration et de mémorisation.
Réduction des troubles inflammatoires
L’AFA peut également soulager les personnes atteintes de troubles inflammatoires (arthrite notamment), en raison de sa teneur en phycocyanine. Ce pigment bleu, qui donne sa couleur à l’AFA mais aussi à la spiruline, aurait en effet la capacité de bloquer le processus inflammatoire.
A l’étude : traitement des maladies dégénératives
Enfin, l’AFA pourrait contenir certains composés capables de favoriser la migration des cellules souches depuis la moelle osseuse vers les tissus : cette propriété fait l’objet de recherches et pourrait présenter un intérêt dans le cadre du traitement des maladies dégénératives.
Débat autour de l’AFA et des microcystines
Les microcystines sont des toxines toxiques pour le foie. Elles sont produites par certaines cyanobactéries. La bonne nouvelle, c’est que l’AFA, qui est elle-même une cyanobactérie, ne produit pas de microcystines. La mauvaise, c’est que d’autres cyanobactéries peuvent contaminer l’AFA et être sources de microcystines, puisque, rappelons-le, l’AFA n’est récoltée qu’en eaux naturelles, dont la composition ne peut être contrôlée. Cependant, les produits à base d’AFA mis sur le marché doivent subir différentes analyses, portant notamment sur leur teneur en microcystines. En principe, les produits dépassant les seuils de tolérance ne sont pas autorisés à la vente.
Par mesure de précaution, il est déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes de consommer régulièrement de l’algue Klamath.
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