Écrit par Le Messager
Vendredi, 29 Avril 2011 12:25
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" Maintenant là, tu vas devoir vivre avec ça, et pour ça ! " Ainsi s'exprimait récemment une proche parente de René Emmanuel Sadi, venue en privé lui témoigner son soutien, en ce mois d'avril 2001, qui
marque en fait la quatrième année du parcours du ministre René Sadi comme secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peule camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir au Cameroun. C'est en effet le 4 avril 2007 qu'un acte du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a nommé René Emmanuel Sadi comme secrétaire général du comité central du parti présidentiel. Le poste de sg du comité central était jusque-là occupé par l'un des plus inconditionnels du biyaïsme, l'ancien ministre de la Justice de feu le président Ahmadou Ahidjo, Joseph Charles Doumba. René Sadi quant à lui était surtout connu par les hommes du sérail comme étant un homme de l'ombre et des cabinets. Il a longtemps travaillé aux côtés du premier président du Cameroun dont il a été pendant longtemps le conseiller diplomatique, avant d'intégrer l'équipe intime du président Biya, respectivement comme conseiller technique, directeur adjoint du Cabinet civil, puis conseiller diplomatique, ministre secrétaire général adjoint de la présidence de la République avant d'être nommé le 30 juin 2009 ministre chargé des missions à la présidence de la République.
Après une courtoise passation de témoin, coprésidée par les deux hommes, secrétaires généraux sortant et entrant, René Sadi découvre tout se suite le contexte dans lequel il doit prendre les rênes du parti au pouvoir. Le Rdpc vient d'achever le processus de reconstitution de son sommier politique, et doit engager dans l'immédiat, la difficile opération de renouvellements des organes de bases à travers le pays. Il faut s'y mettre. Mais à l'instant, le parti souffre de ses derniers soubresauts de l'ère Doumba. René Sadi prend donc le temps d'écouter. Surtout que le parti doit se mouvoir lors du double scrutin législatif et municipal de 12 juillet 2007.
Le premier accroc auquel le nouveau secrétaire général fera face est l'investiture des candidats aux législatives et municipales. En fait, bien qu'il y ait eu des primaires à la base, sur instruction du président national, le secrétariat général du comité central se devait de s'assurer pendant les investitures définitives que les candidats retenus étaient de bonne moralité,
On retrouvera encore quelques " imposteurs ", et autres délinquants économiques dans les rangs des élus du Rdpc, au grand désespoir des " vrais " militants. Le diplomate chevronné qu'est René Emmanuel Sadi doit pouvoir mettre en application ses théories de négociation pour pouvoir éviter l'implosion du parti.
Luter contre les impostures
Les années 2008, 2009, et 2010 deviennent pour René Emmanuel Sadi des années d'action. Il opère quelques changements dans la gestion du parti. Pour ce qui est des attentes, il y a cette inaptitude de faire une symbiose entre les anciens caciques et les jeunes militants, qui veulent intégrer la gouvenance du parti. On reproche aussi à tort ou à raison au nouveau sg du Rdpc, d'un peu trop alourdir le travail administratif au niveau du comité central. De même qu'il lui reproché de se laisser trop approcher par opportunistes et " militants " à la moralité douteuse. Au finish, il devrait déjà penser à se projeter, au mois de mars 2012, dans la gestion des opérations de renouvellements des organes de bases qui interviendront après les présidentielles de 2011.