Le mois d’avril 2011 a vu le monde théâtral secoué par un séisme ministériel : Olivier Py viré de l’Odéon par Frédéric Mitterrand (en plein Adagio à François) remplacé par Luc Bondy mais en fait (pas si) secrètement parachuté à Avignon, parce que, Archambault et Baudriller, faut pas pousser. C’est vrai que ce serait dommage de pérenniser une programmation contemporaine voire avant-gardiste au plus important festival de théâtre de France et de Navarre. Mieux vaut dynamiter cette tendance et la remplacer par un bon vieux théâtre des familles bien chiant, avec des pièces du répertoire et des gens habillés qui déclament des trucs universels. Et puis, tant qu’on y est, on pourrait peut-être virer tout le XXè siècle des programmes scolaires – sauf Claudel.
Lire à ce sujet l’excellent article de Mari-Mai Corbel, Quand les chiens se battent, Fukushima fume.