Car il est devenu évident que l'utilisation des médias sociaux sur le web est devenue l'une des activités les plus courantes des enfants et des adolescents d'aujourd'hui. Tout site web qui permet l'interaction sociale est considéré comme un site de média social, il s'agit de Facebook, MySpace et Twitter mais aussi des sites de jeux et de mondes virtuels tels que Club Penguin, Second Life ou encore les Sims ou les sites vidéo comme YouTube. Ces sites offrent aujourd'hui aux jeunes un portail de divertissement et de communication connaissent une croissance exponentielle ces dernières années.
Les nouveaux dangers des médias sociaux: Pour ces experts de la pédiatrie, il est donc essentiel que les parents prennent conscience de la nature des sites de médias sociaux, que tous ne sont pas des environnements sains pour leurs enfants et il devient urgent d'aider les familles à comprendre ces sites et à leur permettre d'encourager une utilisation saine et modérée. Car on parle aujourd'hui de cyberintimidation, de «la dépression Facebook," de sexting, et de l'exposition à des contenus inappropriés.
L'utilisation des médias sociaux devient un risque pour les adolescents plus que pour la plupart des adultes. Les risques évoqués par les experts sont l'exposition à des contenus inappropriés, l'affichage de questions de vie privée en ligne, les influences de la publicité ou de groupes de pression, la cyberintimidation et le harcèlement. Ainsi, les données de l'étude suggèrent que le harcèlement en ligne n'est pas aussi fréquent que le harcèlement ”dans la vie” mais, qu'en revanche, la cyberintimidation qui consiste à répandre des informations erronées et hostiles sur une tierce personne, est très répandue et peut atteindre tout jeune en ligne et peut provoquer de profonds troubles psychosociaux, dont la dépression, l'anxiété, l'isolement, jusqu'au suicide.
Le sexting se développe également. Défini comme l'envoi, la réception ou la transmission de messages, photos… sexuellement explicites via téléphone cellulaire, ordinateur ou autre dispositif numérique, ce phénomène est typique de la population adolescente: une enquête récente a révélé que 20% des adolescents ont envoyé ou posté des photos et vidéos d'eux-mêmes, nus ou à demi- nus. Aux Etats-Unis, certains adolescents engagés dans le sexting ont été accusés de pornographie juvénile et certains états ont commencé à caractériser ce comportement comme un délit. Seul “avantage” du sexting, il reste limité à un petit groupe d'amis…
Ce nouveau phénomène appelé «dépression Facebook” déjà très controversé, a été défini par les auteurs comme la dépression qui se développe lorsque les adolescents passent beaucoup, trop de temps sur les médias sociaux à tel pont qu'ils commencent à présenter des symptômes classiques de dépression. L'intensité du monde en ligne est donc aujourd'hui considéré par certains médecins comme un facteur qui peut déclencher une dépression chez certains adolescents. Ces ados qui souffrent de Facebook depression sont à risque d'isolement social et peuvent parfois dangereusement se tourner vers des sites à risque, aller vers des pratiques à risque plutôt que de se tourner vers leurs amis ou leur famille.
L'empreinte numérique: Reste la trace laissée par ces utilisateurs boulimiques d'Internet des sites visités. C'est dans ce rapport, l'une des plus grandes menaces pour les jeunes car cette empreinte numérique établira leur réputation et pourra leur fermer la porte de certaines écoles ou d'emplois futurs …
Source: Pediatrics Pediatrics published online Mar 28, 2011; DOI: 10.1542/peds.2011-0054 “Clinical Report : The Impact of Social Media on Children, Adolescents, and Families”Massachusetts General Hospital: Wondering if you are “Facebook Depressed”? It's not that simple (Visuel My Space)
TÉLÉVISION: 6 ans, 2 heures d'écran par jour et déjà un risque cardiaque –
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