La toile
La toile
La toile, je l’ai découverte vierge
Dans l’attente d’un épanchement
De couleurs éprises au firmament
De par cette conscience prise au piége
D’une femme artiste éperdument
De sa main attentive en douces caresses
Sur la jouissante toile habile de couleurs
Comme celle qui interpelle la danse du bonheur
Elle libère sage un tableau peint en finesse
Pour procurer à sa dame, l’intrigante vigueur
Le pinceau se faufile au lumineux profil
De la toile vers ce devenir luminescence
Auguste peinture pour donner l’influence
A tous ces plaisirs dévoilant le non vil
De cet ingénieux paysage devenu évidence
Les tons s’esclaffent en tenaces véracités
Nous conduisant au chemin de notre enfance
Quand les flamboyants là sans nuances
Pleuraient leurs rouges larmes balayées
Dans l’aube de nos grandes vacances
La toile sentait la fin du bon plaisir
A ne plus être touchée par celles
Martine et Gaélou qui l’avaient peinte dentelle
Si gracieuse que demain à son beau devenir
On s’émerveillerait à sa lumière fidèle
Elle est pour toi Gigi, sœur de conscience
Pour la reconnaissance de l’éthéré amour
Celui du sang de l’enfance qui coule au contour
Des racines de ce flamboyant ; ô Effervescence
Ce refuge qui attend chacun de nos avides retours.
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