Dès la première année de la mandature, nous ferons de la jeunesse une grande cause nationale qui mobilisera largement l’action du gouvernement, en partenariat avec les collectivités territoriales, les autres acteurs publics (Universités, Pôle Emploi, etc.), les associations, etc. Conditions d’études et décrochage scolaire, emploi, logement, santé : nous nous attaquerons à tout ce qui freine leur accès à l’autonomie.
>> Notre dossier spécial sur le Projet
1. Les socialistes proposent une mesure forte pour accompagner les jeunes et rétablir la justice : le « parcours autonomie »
- Aujourd’hui, les jeunes sont aidés indirectement, principalement via leur famille (demie-part fiscale, allocations familiales, calcul du montant des bourses, etc.). Cela génère une profonde injustice : par le biais de la demie-part fiscale, une famille aisée est 2,5 à 3 fois plus aidée par l’Etat qu’une famille modeste pour l’éducation et la vie d’un jeune. En gros, quand on a un enfant, « plus on est riche, plus on est soutenu par l’Etat. »
- L’allocation d’études permettra de donner les mêmes chances à tous, sans que les étudiants d’origine modeste soient obligés de travailler quasiment à plein temps pour financer leurs études (aujourd’hui, 15 à 20% des étudiants sont obligés d’exercer une activité salariée trop importante pour réussir leur scolarité selon l’Observatoire de la vie étudiante).
2. Le « parcours autonomie » sera accompagné de mesures précises pour répondre à l’urgence sociale des jeunes
3. La droite a laissé la pauvreté et la précarité devenir le lot commun et l’horizon de trop nombreux jeunes
- Les jeunes sont très touchés par la pauvreté et le chômage : 30% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, qu’ils soient en formation ou sur le marché du travail et 660 000 d’entre eux sont au chômage, soit 25 % des jeunes en activité (contre 10 % en Allemagne). Le taux de chômage des jeunes sans qualification explose : il approche des 40 %.
- Dans l’emploi, ils souffrent des contrats précaires, très courants pour les premiers emplois des jeunes : 80 % des entrées en emploi se fait aujourd’hui en CDD, les 15-29 ans sont deux fois plus souvent intérimaires que la moyenne des personnes en emploi, et les stages donnent souvent lieu à des abus grave et à du travail déguisé. Les jeunes signent leur premier CDI à 29 ans en moyenne.
- Les jeunes sont mal couverts par les systèmes de protection sociale (assurance chômage, assurance maladie, RSA). De nombreux jeunes renoncent aux soins (notamment dentaires et optiques) faute de moyens et de complémentaire santé
- Les jeunes sont parmi les premières victimes de la crise du logement : seuls 7% des étudiants ont aujourd'hui accès au parc social des Crous (il n’y a que 100 000 chambres en cité U de plus qu'en 1960 alors que le pays compte deux millions d'étudiants supplémentaires, et la moitié du parc est vétuste) et les jeunes actifs ont les plus grandes difficultés pour obtenir un bail et subissent des exigences démesurées en matière de cautionnement
à lire :