En effet, une étude CSA vient confirmer celle que nous vous présentions, dans notre article du 29 mars dernier : Emploi et pouvoir d'achat : clés des
élections de 2012 ! et qui indiquait qu'ils étaient : « 75 % (+3% par rapport à février 2011) à trouver que la que la politique économique menée
actuellement par le gouvernement est « plutôt mauvaise » ou « très mauvaise »
Que dit la dernière étude CSA pour 20 Minutes, BFMTV et RMC ?
Les français lui font peu confiance pour résoudre leurs problèmes de chômage et de pouvoir d'achat, pourtant leurs 2
premières priorités ! Mais surtout, ils lui accordent moins de crédibilité pour « préparer l'avenir de la France » qu'à ses adversaires socialistes
potentiels !
En effet, que ce soit face à DSK, François Hollande ou Martine Aubry il n'obtient au maximum que 31% en termes de crédibilité
sur la défense du pouvoir d'achat
En ce qui concerne la lutte contre le chômage, face aux mêmes adversaires il obtient au maximum 33%
Mais surtout, les français ne sont aux maximum que 37% à lui accorder plus de crédibilité que ses trois adversaires
potentiels pour « préparer l'avenir de la France »
Ces résultats ne sont, sommes toutes, qu'un juste retour, de la part de français échaudés ou floués, par tant de promesses
bâclées ou vite oubliées.
Bâclée : Comme celle récente de la prime de 1000 € (ou moins) dont on connaît les conditions totalement aléatoires, qu'il est
allé présenter à des ouvriers désabusés, dans les Ardennes !
Oubliées, comme :
(...) Je ne donnerai pas les mêmes allègements de charges aux entreprises qui augmentent
les salaires et à celles qui ne les augmentent pas
Notre pays aidera les entreprises à donner du travail aux seniors au lieu de les encourager à s'en
séparer.
Je donnerai deux ans aux entreprises pour aligner les salaires des femmes sur ceux des
hommes (...) Et je le ferai sous peine de sanctions car cela fait cinquante ans que, sans sanction, on n'y arrive pas. - Abécédaire des propositions de Nicolas Sarkozy
Contre les délocalisations, je mettrai en oeuvre une politique industrielle, en choisissant
les secteurs stratégiques sur lesquels concentrer nos efforts. Notre pays doit garder des usines (...) » - Opinion politique
Ce qui n'empêche pas le Président qui la « sent bien » pour 2012 de tout miser sur sa faconde et et sa séduction auprès de
l'électorat ! Ce qui pourrait ne pas suffire en 2012.
Car, comme l'écrivait
férocement, Hubert Coudurier, dans Le Télégramme : « Le problème d'un séducteur, c'est l'âge. Vieillir avec des formules qui ne touchent plus, se retrouver face
à un public désabusé, inventer de nouveaux trucs de communication pour plaire encore et toujours »
Et dans la mesure où les débats sur l'identité nationale et la place des religions dans la société ont fait long feu et que
les organisations patronales ne cèderont rien avant l'élection ...
Slovar
Crédit photo
Le Télégramme
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