Autre époque que ce disque m’évoque, celle de mon accoutumance à Lou Reed. Je la situerai à ma première année fac et les vacances d’été qui suivirent. Une époque où j’enchaînais les albums Rock’n’Roll Animal et Lou Reed Live et je me remettais doucement de ces deux claques avec son album hommage Magic and Loss.
Je dois vous lasser avec mes histoires de papy mais c’est pour vous dire que Kurt Vile se frotte à de grands messieurs. Il semble posséder le même talent et son dernier album contient la même ambiance que dans les productions des deux artistes cités plus haut. Je pourrais même en rajouter une troisième couche en vous citant Bradford Cox à qui il me fait aussi penser pour cette nonchalance dans le chant. Une nonchalance classe, esthétique et artistique.
Kurt Vile est un artiste important qui mène sa carrière de manière brillante. Sa discographie monte en puissance alors qu’il reste égal à lui-même, indépendant et joue la musique qu’il veut sans jamais se soucier d’appartenir à un genre sous les regards protecteurs de Kim Gordon et Thurston Moore…rien que ça !
Extrait : On Tour