Écrit par Le Jour
Jeudi, 28 Avril 2011 12:13
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Vendredi 22 avril dernier, l’affaire a pris une autre tournure. Trois dirigeants ont été interpellés puis conduits à la direction générale de la recherche extérieure (Dgre) qui, d’après les informations reçues, seront présentés devant le procureur du Tribunal de grande instance du centre administratif cette
semaine. Il s’agit d’après l’Anoslip, de Jean Paul Ntéde, président de l’association des acteurs du secteur informel l’Acasi, de Paul Ndjana, ancien coordonnateur national, ainsi qu’un autre responsable. Cette arrestation intervient alors que les souscripteurs s’apprêtaient à une marche pacifique vers le palais de l’Unité ce 25 avril pour dénoncer le mutisme de l’Etat depuis le début de l’affaire. « Nous sommes réunis ce jour pour rédiger, à la demande du directeur général de Dgre, une plainte contre les dirigeants du Pid avec pour motifs ; association de malfaiteurs, exercice illégal d’une profession réglementée, abus de confiance et escroquerie », explique le président de l’Anoslip, Yimga Moussa.
Selon le président de l’Anoslip, l’interpellation de vendredi intervient six mois après celle de certains dirigeants en décembre et qui ont été relâchés quelques jours après. Ce relâchement s’explique par le fait que ces dirigeants avaient promis aux autorités judiciaires que les épargnants allaient rentrer en possession de leur argent.
« Il faut que l’Etat procède à la vente de leurs biens pour nous restituer notre apport personnel », souhaite un souscripteur.
A l’agence du Pid d’ Etoudi, un responsable enfermé dans son bureau luxueux affirme que le Pid avait entrepris des négociations auprès des partenaires internationaux pour régler la situation et que le délai qui avait été accordée est en cours. Dans cette agence, le travail continue paisiblement, contrairement à la direction d’Essos où seul le drapeau camerounais continue de flotter.