A vouloir trop en faire, on finit par ne plus obtenir l’effet souhaité. Ainsi pourrait se résumer mon avis concernant : « Et soudain, tout le monde me manque ».
Justine, fille originale (bien entendu) avec des comportements de minette perchée, se cherche en regroupant des radios qu’elle prend dans le cadre de son travail… Peut-être le besoin de se prouver quelque chose ou tout simplement de prouver quelque chose à son père, un original (lui aussi décidemment) n’ayant pas assuré sur bien des tableaux durant l’enfance de Ju’ (c’est plus fun que Justine quand même). Chacun essayant de se rapprocher de l’autre à sa façon.
Une tranche de vie avec des engueulades, une histoire d’amuuuuuuur (et de quoi se rincer l’oeil) et quelques moments drôles. Pourtant, le souci de rendre le film original est tel que le résultat sonne faux parfois ; ce qui est bien dommage.
J’ai donc moyennement accroché même si le rendu reste agréable à regarder; notamment grâce à Michel Blanc, au top de sa forme dans ce rôle qui lui va comme un gant.
Une mention spéciale à la Bande Originale délicate, qui porte parfaitement les émotions.