Mission photo #6 Le livre !

Après avoir passé de nombreuses heures à déambuler dans l’hôpital St-Charles de Rochefort-sur-mer, des sous-sols au dernier étage à la recherche des vues à ne pas rater, j’ai accumulé au compteur près de 2 000 images ! Pas tant que ça finalement. La démarche de l’inventaire photo oblige à se poser quelques questions avant de déclencher, au sujet de « l’intérêt patrimonial » de l’image qui se forme dans le viseur. Pour autant, il ne faut pas hésiter à capturer même ce qui peut sembler insignifiant, car, avec le recul, on a parfois quelques bonnes surprises. Une fois toutes ces photographies triées, légendées, sauvegardées, se pose la question de l’exploitation de ces images.

Un livre, une expo, un portfolio ? ou rien du tout !

Difficile de réagir à chaud. Le cas de cet inventaire à l’hôpital de Rochefort est particulier. Nous sommes devant un édifice qui a marqué pendant des décennies (le premier hôpital construit au même endroit remonte à 1731 !) la vie des rochefortais. Beaucoup l’ont fréquenté en tant que patients, certains sont nés dans l’ancienne maternité ou la nouvelle, d’autres encore y ont travaillé plus de trente ans. Bref il y a un affectif fort avec cet endroit et à présent il est inaccessible, probablement voué à la démolition. J’avais donc envie de réagir assez vite et je me suis lancé dans l’aventure d’un livre photo.

Auto-éditer un livre photo

Mais voilà, si l’offre commerciale pour réaliser soi-même un livre photo est aujourd’hui pléthorique, trouver le bon prestataire s’avère plus compliqué que prévu. Surtout il m’est apparu très rapidement que le « prix de revient » d’un tel ouvrage, même de dimensions modestes devient rapidement prohibitif. Dans mon cas, j’ai choisi « Blurb.com« , avec lesquels j’avais déjà réalisé un livre familial en noir et blanc. L’interface est facile à prendre en mains, le logiciel « Booksmart » autorise des mises en pages agréables ou se mêlent textes et photos à votre convenance. Le tarif m’a semblé l’un des plus compétitifs étant donné le nombre de pages réalisables forfaitairement.

J’ai donc passé de très longues heures à peaufiner mon ouvrage… C’est là que l’on s’aperçoit à quel point il est difficile de dire « stop », j’arrête là, je considère que le travail est terminé et qu’il faut passer à l’impression. Le livre fait 104 pages, j’aurai pu aller jusqu’à 120 pour le même prix ! La solution Blurb, permet de faire découvrir le livre en ligne, de le feuilleter, voire de le commander si l’on est intéressé. Avec un format 25 x 20 cm, une couverture rigide et une jaquette illustrée, je ne peux pas descendre en-dessous de 44 € en prix de vente. Cela représente 5 € de marge par livre vendu. Ce n’est pas encore ce coup-ci que je ferai fortune !

Auto-édition ou recherche d’éditeur…

Même si un livre tel que celui-ci n’atteindra jamais un gros tirage (j’aimerai en vendre une cinquantaine d’exemplaires), la solution proposée par les prestataires d’impression à l’unité ou en petite série s’avère très coûteuse et donc difficile à rentabiliser commercialement. Je mène donc en parallèle une recherche pour trouver un éditeur ou une solution d’impression plus classique avec une vente par souscription. L’intérêt pour moi, c’est qu’une fois que j’aurai trouvé la bonne solution je pourrai plus facilement produire d’autres ouvrages (et oui, quand on y a goûté, on a envie de recommencer !).

Ce livre photo est donc sur les rails et je vous propose de le découvrir sur le net en cliquant ici (puis en cliquant sur « aperçu du livre »), ou encore en cliquant sur la photo de couverture au début de l’article. Bonne lecture !

N’hésitez-pas à me donner votre avis.