Extérieur nuit. La scène est en plein air. Les nappes blanches annoncent la couleur. La vaisselle élégante donne le ton. En toile de fond, la rue de Jouy (et non l’inverse).
Ne serait-ce que pour son calme, cette terrasse Frenchic a 36 mm de la bruyante rue de Rivoli, mériterait d’être citée a votre palmarès. Installez vous au premier rang, demandez le programme, eteignez votre portable. Ça va commencer.
Coup de projecteur sur la carte des vins, les Bourgogne de connaisseurs sont en sélection officielle. Mention spéciale pour le Givry. Angélique.
Au générique, des plats bien maîtrisés, avec un clair parti-pris (du jury) de qualité. Pas de navets dans les assiettes mais un tartare en VO et un carpaccio réveillé d’artichauts poivrades. Ce premier tableau ne laisse pas de place au hasard. On attend la suite. Profiteroles, bon épisode en noir et blanc, et baba au rhum forment une bon dénouement.
En coulisses, l’équipe technique ne surjoue pas, ne forcant pas sur les dialogues.
Tartare en VO et carpaccio réveillé d'artichauts
Les profiteroles
Le baba au Rhum
On ne pourrait finalement reprocher au Bourguignon du Marais que son succès: les places sont rares. Il faut jouer des coudes ou moins risque, réserver. Clap de faim.
Où: Le Bourguignon du Marais, 52 rue François Miron 75004 Paris – 01 48 87 15 40 – Metro Saint-Paul
A la carte (entrée + plat + dessert) 40 - 62 €
Avec qui: Jean (pour le quartier), un acteur amateur, un scénariste, un guide régional, des touristes américains (ils retrouveront sûrement des cousins).
Quand: le soir en été, parce qu’on a tout le temps, le samedi a midi pour la ballade qui suivra
A vos pieds: à définir en fonction du scenario
En boucle dans votre ipod: »Je m’voyais déjà en haut de l’affiche », Aznavour