... Monsieur Tony m'a laissé un petit mot ce matin, coincé entre la vitre conducteur et le caoutchouc qui la soutient. Une petite carte de Monsieur Tony, ça ne se refuse pas. Surtout quand on ne sait pas bien qui est Monsieur Tony. Un nom comme ça, ça fleure déjà les antipasti et la gomina, la graisse à canon et le béton frais autour des pieds du dernier client récalcitrant qui coule (aha) désormais de jours heureux au fond d'un bras de la Seine. Et en plus, comme dit Monsieur Tony : gardez cette carte, ça peut être utile. Alors il ne faut pas la jeter sur la voie publique ni même sur une voie privée si d'aucuns se demandaient si c'était possible mais en fait, non.
Mr Tony ne rigole pas. Il est là pour racheter. Tout. Contrôle technique ou pas, moteur ou pas, il prend même les épaves et si vous pensiez à votre belle-mère, ça ne va pas être possible. Mais voyez tout de même avec Monsieur Tony : on ne sait jamais, des fois qu'il ait perdu un convoi d'Albanaises toutes fraîches, ça pourrait lui rendre service. En bon état ou pas, berline, cabrio ou coupé, dès que ça peut rouler, Monsieur Tony est là. Et moyennant finance, Monsieur Tony peut également faire revenir l'être aimée fissa, améliorer votre chance au jeu, retourner des sorts sur les ennemis qui vous ont marabouté, guérir les cancers et les problèmes d'érection par télépathie et vous assurer santé, bonheur et prospérité pour une somme pas tout à fait modique mais il faut savoir ce que vous voulez.
Et désolé pour cette interruption des programmes assez indépendante de ma volonté depuis quelques jours mais avec mes deux Mac qui ont subitement décidé de s'auto-détruire en une semaine avec tous mes liens, sites, données, contacts, images et bordels des deux dernières années dedans, c'est un peu moins facile pour se nourrir sur le net et vous causer dans le poste, d'où mon silence contraint et forcé. Grrr, bordel, chier.