L’analyse des risques fait aujourd’hui partie intégrante des standards de la gestion de projet au sein des grandes entreprises. En revanche, les PME ne sont pas encore toutes rodées à cet exercice devenu incontournable avec la conjoncture actuelle.
« Sans analyse parallèle des risques, le simple calcul de ROI a toutes les chances de se révéler faux en fin de parcours, observe Philippe Guillou, délégué général Aquitaine au sein de CSP. Il est nécessaire de prendre en considération l’ensemble des événements pouvant impacter de manière négative le projet ».
Le chef de projet et son équipe se doivent en premier lieu de déterminer dans quelles zones se situent les risques du projet : « elles peuvent être d’ordre technologiques, réglementaires, sociales, organisationnelles, financières… tout dépend du projet conçu, précise-t-il. Il existe des outils, comme SCALP, qui aident à se poser les bonnes questions ». Ces zones de risques identifiées, il faut encore lister dans chacune d’entre elles, les risques proprement dits et les classer selon leur degré d’importance / de criticité.
De la naissance à la réalisation finale du projet
En fonction de la méthode choisie, Gravité, probabilité et détectabilité sont les principaux critères utilisés pour déterminer la valeur de chaque risque en fonction de la stratégie choisie. Cette classification servira ensuite à élaborer le plan de management des risques et les actions mises en place pour en limiter leurs impacts. « Les risques évoluent au fil du temps. Certains s’amenuisent et d’autres apparaissent. Les actions menées ont également un impact direct sur la construction du projet. Il est donc impératif d’assurer un suivi très poussé de ce plan », conclut Philippe Guillou pour qui l’analyse des risques permet également de voir se dessiner de nouvelles opportunités.
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