A Delhi, où nous avons atterri, nous avons d'abord trouvé auprès d'une agence une voiture et un chauffeur parlant anglais pour visiter le Rajasthan.
Puisque nous avons déjà visité plusieurs fois Delhi, nous décidons de faire de la nouveautée, en tâchant d'emprunter le métro le plus possible. Une station est pratiquement au pied de notre hôtel, tout près de la New Delhi Railway Station.
Nous découvrons alors que certaines stations, dont Rajiv Chowk sur Connaught Place, sont particulièrement bondées le week-end, et emploient du personnel de sécurité pour réguler le flux des passagers, si tant est que l'on puisse maîtriser une foule indienne ! Il existe toujours des emplacements réservés aux femmes dans le métro.
Finalement, nous optons d'abord pour la National Gallery of Modern Art, en métro et rickshaw car les stations ne sont pas partout nombreuses et proches les une des autres.
La nouvelle aile, que nous avons visitée, renferme des peintures indiennes du XVIIIe siècle à nos jours. Nous sommes venus plus particulièrement pour les peintures d'Amrita Sher-Gil, peintre du XXe siècle que nous avions découverte au musée de Trivandrum. Elle a vécu et peint à Paris ; j'adore ce nu qui semble très décalé dans un pays pudique comme l'Inde.
La photo ci-jointe vient d'Internet, car les appareils-photo sont interdits dans le musée.
C'est bien dommage, car à quelques pas de là, d'immenses visages sur toile de Meena Kumari, Nutan, Nargis et Madhubala, réalisés par le célèbre affichiste Balakrishna, nous ont surpris par leur présence et leur dimension, environ 1,50 m de hauteur. Et toujours pas de photo, pas même sur Internet !
Encore inconnu de nous, le mausolée de Safdarjang, dans un style moghol tardif, et ses jardins impeccablement entretenus. Il y a même une dame balayeuse qui se promène en sari jaune coordonné avec les fleurs !
Construit au XVIIIe siècle, le tombeau abrite un administrateur de l'Awadh (la région où se déroule le film de Satyajit Ray, Les Joueurs d'échecs) sous les "petits" moghols.
Le seul endroit de Delhi où nous retournons à chaque passage, est le complexe du Qtub Minar ; vous pouvez le retrouver dans deux chanson du blog surtout celle de Fanaa, et dans nos précédents récits de voyage (voir la rubrique "Séjours en Inde"). C'est au Qtub que François a pris ce cliché d'un inconnu à la pose méditative.
Si nous nous sommes rendus à Hauz Khaz, c'est pour y visiter les marchands de posters de films. Ce quartier est un ensemble de petites boutiques en tous genres que l'on découvre par un dédale de ruelles piétonnes. Nous avons bien visité des vendeurs d'affiches, qui connaissent mal le cinéma indien, et dont l'un se targue d'être le fournisseur de Bombay, ce qui semble improbable si l'on en juge par les prix qu'il pratique (Bombay est meilleur marché).
Mur peint à Hauz Khas
Pour en terminer avec Delhi, voici le quartier de Pahar Ganj, quartier touristique par excellence, où restaurants et hôtels de toutes catégories se disputent l'enseigne la plus visible. Notre hôtel étant séparé de Pahar Ganj par les dizaines de lignes de chemin de fer de la gare de New Delhi, nous pouvons atteindre ce quartier à pied en utilisant la passerelle qui permet d'accéder aux quais. Heureusement, une séparation régule la circulation des voyageurs pressés et chargés de bagages.Des scènes nocturnes de Dev. D ont été tournées dans le quartier de Pahar Ganj.
A suivre...