Je voudrais revenir sur ce mot « hypersensibilité ». Je pense que nous ne l’avons pas suffisamment exploré, élaboré .
Il me semble que lorsque je parle d’hypersensibilité l’on ne comprend pas bien l’ampleur de celle-ci. C’est comme si je demandais à une personne : Vous êtes donc sensible ? Et qu’elle me répondait : oui ! J’adore les fleurs ! Mais nous sommes si loin de ce qu’une personne, dite HPE, extrêmement sensible peut vivre, recevoir , percevoir, éponger , absorber ! La sensibilité en question, dont nous parlons pour identifier un HPE, ou même une personne sensible, très sensible, me parait être au bout du monde en comparaison d’un odorat développé ou de l’amour pour son chien !
Cette hypersensibilité ressemble à une inondation, comme l’eau qui s’infiltre dans les maisons jusqu’à dans les fissures ! Comment arrêter cette infiltration qui passe dans nos étages, comme cette sensibilité qui vient habiter tous nos vaisseaux sensoriels ? Comment éponger, empêcher, barrer, dévier, dégager cette hypersensibilité qui s’infiltre et entre à flot, arrachant sur son passage la valve de notre cœur pour arriver jusqu’à notre cerveau avec une force incontrôlable qui envahit les ramifications de notre psyché pour nous faire plonger dans de profonds vertiges.
Cette sensibilité, comme une eau trouble, peut nous faire souffrir. Et pourtant, lorsque celle-ci elle est claire, elle nous apaise !
Le HPE est seul, car ici son intelligence ne peut lui venir en aide.