En prévision des présidentielles de 2012 en France
Le président du haut conseil de la diaspora kabyle, M Arezki Bakir s’apprête selon des sources proches à entrer en lice pour les présidentielles françaises de 2012. Selon des indiscrétions, le président du GPK M Ferhat Mehenni, auquel le haut conseil est affilé, encouragerait énergiquement cette candidature. Pour ce dernier, pousser l’un de sa garde rapprochée dans l’arène politique et à un aussi haut niveau c’est s’assurer une tribune sur les devants de la scène médiatique hexagonale. Petit à petit le décor se met en place pour la mise en place d’une équipe susceptible d’assurer un soutien logistique et un cadre politique pour cette candidature. La transformation de l’association des Kabyles de France ASKAF en mouvement des Kabyles de France MKF esit le premier acte d’une stratégie politique allant dans ce sens.
A rappeler qu’en 2007 lors de la campagne des présidentielles gagnés par N Sarkozy, les deux inséparables Nafa Kireche et Arezki Bakir ont crée un collectif dénommé « Tous français » au nom duquel ils avaient interpellé les candidats de l’époque. Malgré quelques réactions de personnages de second plan, la campagne électorale s’est emballée sans eux. A l’époque les seuls candidats à prendre contact avec eux étaient ceux de l’extrême droite française.
Depuis l’expérience des collectifs « Tous français » et « l’autre Algérie » crées du temps des frictions avec le mouvement autonomiste, les deux Kabyles de France collectionnent les coquilles vides avec un président et un secrétaire général. En effet jusqu’à l’ASKAF, le HCDK et récemment le MKF sont connus pour être des organisations où les responsables sont au nombre inférieur ou égal aux adhérents. Néanmoins passer du rôle de figurant coupé au montage comme en 2007, à celui d’acteur politique de premier plan pour 2012 est le signe d’un éveil politique. L’ambition de M Bakir prend toute sa légitimité dans sa volonté d’aller de l’avant, sa volonté de foncer.Cette même volonté qui l’a poussé au suicide politique en succombant aux sirènes de l’extrême, même si pour un Kabyle de Kabylie le combat est avant tout identitaire, dans le détail et en bloc.
Par AP Kabylie