Dorothy, jeune orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Tout irait pour le mieux si l'institutrice ne détestait pas son chien. C'est alors que Dorothy fait un rêve où elle se trouve transportée au royaume magique des Munchkins à la recherche de son chien. Les Munchkins sont des nains protégés par la bonne fée du Nord mais menacés par la méchante fée de l'Ouest. Pour retrouver son chien, Dorothy doit s'emparer des chaussures rouges de la mauvaise fée et aller voir le magicien d'Oz dans son palais d'Emeraude...
The Wizard of Oz (1939, 1h42), film américain de Victor Fleming, King Vidor, Richard Thorpe, Mervyn LeRoy, avec Judy Garland, Jack Haley, Ray Bolger…
Le magicien d’Oz a du faire sensation à l’époque. Techniquement d’une part. Le
En effet, face à l’adversité, Dorothy trouvera dans ses compagnons d’infortune de quoi affronter les sinistres sorcières qui se dresseront inévitablement. Par ailleurs, accepter la différence et le handicap constitue la grande force de la gentille (qui a dit naïve ?) Dorothy. Deux niveaux de lectures possibles ? Pourquoi pas si on le souhaite. Après tout, les USA en 1939 n’étaient pas un exemple d’accueil de la différence.
Et les sorcières, qu’elles soient réelles ou dans le monde d’Oz, ne manquent pas. Le manichéisme est de mise. Les gentilles sorcières sont resplendissantes, les mauvaises repoussantes. La date du film, et le public visé manifestement jeune, justifient les archétypes en la matière. Petit à petit, Dorothy se fera des amis. De ceux qui comptent et qui s’assistent mutuellement. Chacun recherche un élément qui lui manque. L’une un foyer, l’autre une cervelle. Celui-ci un cœur et celui-là du courage. Et c’est bras dessus, bras dessous que la joyeuse troupe part à la rencontre du Magicien d’Oz, seul être capable d’exaucer leurs vœux.
Au-delà de ça, Le magicien d’Oz fleurit de chansons illustrant les diverses situations dans la plus pure tradition de la comédie musicale. On aime ou pas. Personnellement, je ne suis pas spécialement contre.
De là à ne voir que des qualités à ce film, je ne suis pas sûr de franchir le pas. D’un point de vue scénaristique, certains événements s’enchainent trop vite. Bien sûr la dichotomie bon/mal et les chansons peuvent lasser. D’un autre côté, le jeu de la joyeuse bande, Dorothy excepté qui devient assez insupportable à la longue, est tout bonnement génial. Entre l’épouvantail à l’allure des Monthy Monthy, le bucheron grinçant et le lion maniéré. On peut rire, et passer un bon moment. Peut être faut-il laisser sa critique de côté et regarder ce film avec les attentes d’un enfant ?
Note :
Les Murmures.