Explorers

Publié le 25 avril 2011 par Olivier Walmacq

genre: fantastique
année: 1985
durée: 1h50

l'histoire: Trois adolescents sont influencés dans leurs rêves par les conseils d'une intelligence extérieure qui leur fournit les éléments pour construire un vaisseau spatial.

la critique d'Alice In Oliver:

On connaît Joe Dante pour un certain nombre de références évidentes. A ce sujet, comment ne pas évoquer Gremlins, Gremlins 2, l'aventure intérieure et bien sûr Piranhas ? Oui mais voilà, après l'énorme succès de Gremlins, des tas de propositions arrivent sur le bureau du réalisateur. On veut alors le "blockbusteriser" (expression totalement inventée !).
Joe Dante n'en fait alors qu'à sa tête et signe alors Explorers, produit en 1985.
Il est amusant de voir certains acteurs connus aussi jeunes, notamment Ethan Hawke, qui doit avoir à peine 15 ans. Et on aura évidemment une pensée pour le regretté River Phoenix, promis à une immense carrière.
Explorers est une série B de science fiction sympathique et sans prétention.
Avec cette production, Joe Dante nous invite à un voyage vers la rêverie, proposant une odyssée spatiale à la fois magnifique et déjantée.
Le scénario est assez simpliste. C'est l'histoire de trois gosses passionnés de science fiction et d'extraterrestres.
Nos trois héros sont la risée de leurs camarades de classe. Pourtant, un jour, ils sont réellement contactés par des forces venues d'ailleurs.
Sous l'influence de ces voix, les trois mômes contruisent un vaisseau spatial et effectuent un périple dans notre vaste univers.

Explorers se permet alors tous les excès puisque les trois enfants se trouveront face à des extraterrestres colorisés, sympathiques et faisant des mauvaises blagues !
Clairement, ce n'est pas le meilleur cru de Joe Dante. Le film est franchement naïf et certains trucages prêtent surtout à sourire.
Mais dans l'ensemble, ça reste vraiment une série B sympathique. C'est le genre de film qui a bercé mon enfance et mon adolescence.
Malgré ses défauts, je le regarde encore avec une certaine nostalgie. Il serait donc dommage de passer à côté.

Note: 14.5/20

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