Déçu par la lecture du roman d’Aissa IKKEN, mais en me promettant d’y revenir par acquis de conscience, j’ai ouvert un roman paru en 2009 chez GALLIMARD, dans sa collection « Haute enfance ».
Changer pour changer, autant faire un grand retour dans l’adolescence perdue pour moi depuis des lusctres et des lustres. Et LE VOILE ROUGE, de Bachir KERROUMI, ne m’a pas déçu de ce point de vue.
J’ai littéralement survolé la moitié du livre avec une facilité gourmande : on y croise un jeune oranais, habité comme des milliers de jeunes nord-africains par l’envie de partir ailleurs, connaitre une vie meilleure, on l’accompagne dans son voyage, ses difficultés, ses errances ! On y croit ou pas, peu importe : le style est simple mais accrocheur !
Et à la première ligne du onzième chapitre, à la page 119, je tombe sur la phrase qui tue :
« Un matin, au réveil, en ouvrant les yeux, je constatai qu’un voile rouge, venue de je ne savais où, me brouillait les yeux ».
Notre jeune héros devient aveugle, soudain ! Suivent des pages poignantes où il lutte vainement contre la cécité, et contre surtout la dureté des hommes !
L’histoire aurait pu être mièvre si elle n’était pas vraie !
Et dans la véritable réalité, la vie de Bachir Kerroumi est exemplaire !
Bachir Kerroumi ne nous raconte dans ce livre que quelques épisodes de sa vie, une vie pleine, militante au service de la jeunesse et surtout pour la défense et l’insertion sociale des handicapés. Pour en savoir plus, je vous invite très vivement à la découvrir, si vous ne la connaissiez pas, en cliquant ici.
Bonne lecture salutaire !
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