La campagne canadienne avec la percée de Layton, le lancement de la primaire américaine sont marquées par des points communs : l'opinion publique veut de la sympathie.
Et si les courses présidentielles 2012 étaient d'abord la course au plus "sympa" ?
Que reste-t-il à des leaders qui peinent à sortir les pays de la crise ? Au moins à ne pas afficher l'arrogance de tout savoir sans rien pouvoir mais à témoigner de ... la proximité sympathique.
C'est la "cool attitude" ou plus précisément le "style copain" de celui qui est proche, pas prisonnier de la "pompe du pouvoir".
François Hollande avec son axe du "Président ordinaire" est le seul présidentiable 2012 à occuper ce créneau pour l'instant. Il a débuté avec des moqueries dans un pays marqué par l'histoire des "hommes providentiels". Pas sûr que ce ne soit pas la vague 2012 que la prime à la sympathie ... ?
Obama veut revenir à cet axe qui en 2007 avait assuré son lancement puis son succès. C'est sa véritable priorité actuelle. S'éloigner des apparences du pouvoir pour redevenir le "candidat citoyen" qui goûte aux joies simples et collectives de la vie.