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Hollande à la baguette

Publié le 27 avril 2011 par Alteroueb

Je suis tagué par Nicolas. C’est ma première chaine de blog, yessss, ça s’arrose. Je suis tagué, enfin, donc cet après-midi, le sujet est imposé. Ca me change un peu des 108 précédents. Lancée par Dédalus, la question, également posée à Rimbus, Le Coucou, Cycee, Melclalex, Gabale, Arnaud, Vogelsong, Juan, Romain, Sylvie, Ronald, Abadinte, Yann, et aussi à Cuicui, Tracker, Lucia Mel, Bembelly, MHPA, Nicocerise, Marie, Zette, Nicolas, Lolo, auxquels j’ajoute Le Grumeau et Des pas perdus, est de prévoir qui va sortir ses oreilles en premier du chapeau des primaires du parti socialiste cet automne.

Wouahhh, le joli lapin...
Entre ceux qui ont entamé le spectacle, ceux qui répètent leur gamme en coulisse, ceux qui se tâtent ou y vont à reculons, la situation a le mérite, selon moi, d’être limpide. François Hollande a acquis du coffre de manière inversement proportionnelle à son poids. Il est sûr de sa dextérité, il est devenu un tribun convaincant, habile et réactif, et a des propositions à faire, qu’il exposera après parution de ces lignes… Arnaud Montebourg est prêt aussi mais manque de foncier. Il est là pour se montrer, pour faire l’assistant d’un autre maitre et se préparer dans l’ombre…

D’autres grands mages peaufinent encore leur tour. Ségolène Royal sait qu’elle a affaire à plus fort qu’elle. Sa dernière prestation lui coûte encore, et la pente est vraiment dure à remonter. Manuel Valls, dont le numéro est jugé un peu extrême pour la profession, a un peu de mal à exister et ne peut guère espérer grand chose. Les quelques autres, Benoit Hamon en tête, sont anecdotiques.

Reste la question du patron du barnum et de la sommité internationale, nullement pressés de se déterminer, d’autant que tout laisse à penser que ni l’un, ni l’autre ne participeront ensemble au concours. Martine Aubry, en chef de clan ayant clairement réussi sa mission de reconstruire une espérance, serait légitime pour défier la calamité qui sert actuellement de chef d’Etat. Son attitude, ressentie comme un manque d’envie, m’apparait plutôt comme un signe encourageant, mettant de côté son ambition personnelle pour soutenir le candidat (peut-être elle) le plus rassembleur possible pour son parti et la gauche, donc capable de gagner enfin.

Dominique Strauss-Kahn doit y penser tout les matins, en se rasant. Mais il sait aussi qu’en tant que directeur du FMI, une partie du peuple de gauche ne lui donnera pas ses voix car il lui est impossible de cautionner les mesures que son organisme met en place partout dans le monde pour combler d’artificiels déficits, ce fabuleux tour de passe-passe pressurant les petites gens sans égratigner les fortunes et puissants.

Au final, si DSK reste dans les coulisses au FMI, il se pourrait bien que Hollande l’emporte d’une oreille sur Aubry, et que la distribution des médailles évoquée par Nicolas ne soit pas si farfelue que cela… Rideau, et applaudissements.

Le 10 mai 1981, j’avais 18 ans, et je ne m’en rappelle plus. Trop de bulles…. Ce serait bien à revivre.


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