Vendredi 22 avril 2011, un homme de 37 ans a pénétré dans une école primaire de la Sarthe pour s’en prendre à l’enseignant de son beau-fils, en CM2, parce qu’il l’avait réprimandé. Cet élève est d’ailleurs reconnu, au sein de l’établissement, pour son comportement perturbé.
Le beau-père a d’abord frappé le professeur au visage avant de le rouer de coups de pieds une fois celui-ci à terre.
L’agresseur a été reconnu coupable et condamné à 2 ans de prison ferme mardi après-midi par le tribunal correctionnel de la Sarthe selon la procédure de comparution immédiate.
Le Post – Sarthe : deux ans de prison ferme pour avoir frappé le prof de son fils
Le Parisien – Le parent d’élève frappe un enseignant : deux ans de prison
Beaucoup d’enseignants sont victimes verbalement, physiquement ou psychologiquement de leurs élèves et également des parents d’élèves qui soutiennent leurs enfants et vont même, comme dans l’exemple ci-dessus, jusqu’aux agressions les plus violentes.
Certains enseignants osent porter plainte et réussissent à se faire entendre mais la plupart n’ose se plaindre car il ne sont pas soutenus par leur hiérarchie.
SOS Éducation tente de briser cette » loi du silence » qui s’est installée au sein de l’Éducation nationale. Notamment grâce à l’Observatoire de la souffrance des professeurs, site internet donnant la parole aux professeurs et leur permet, ainsi qu’à tous les acteurs de l’éducation, de faire connaître cette souffrance à leur député.
Des solutions existent pour en finir avec cette violence à l’école. En particulier, un décret que le Ministre de l’Éducation garde sur son bureau depuis 9 mois. Ce décret reprend certaines des 8 mesures contre la violence à l’école proposées par SOS Éducation, soutenues par plus de 140 députés.
SOS Éducation a lancé une pétition sur internet demandant à Luc Chatel de signer ce décret sans l’édulcorer et vous êtes déjà plus de 30 000 à l’avoir signé.
Pour être entendu par le Ministre et son cabinet, nous avons besoin de 100 000 signataires alors n’hésitez pas à consulter et signer la pétition.