Le prêt bancaire classique apparaît comme une source de financement incontournable des achats immobiliers puisque ce sont en effet 70% des propriétaires et des personnes projetant d’acquérir un bien qui déclarent y avoir eu recours ou prévoir d’y recourir. L’épargne personnelle est citée par 58% des personnes interrogées, les prêts à taux zéro (48%) et la revente du logement actuel (36%) figurent également parmi les sources de financement qui ressortent le plus durant l’enquête. Une personne sur quatre (25%) a eu recours au 1% logement ou envisage de le faire, tandis que l’aide financière des proches (12%) et les prêts de la commune ou du département (11%) occupent le bas de la hiérarchie.
Les non-propriétaires estiment le montant de leur apport financier personnel à 32 740 euros en moyenne. Ce chiffre dissimule cependant de fortes disparités, puisque 39% déclarent disposer de zéro euro, et qu’à l’opposé, 18% pensent être en mesure de réunir plus de 50 000 euros. En outre, on observe logiquement une variation du montant de l’apport personnel en fonction de l’âge, du niveau de revenus (entre 28 089 euros pour les plus modestes et 49 433 euros pour les plus aisés) et du statut marital (les personnes séparées et divorcées apparaissant en net retrait).
Le financement du projet varie sensiblement selon les caractéristiques socio-démographiques des répondants : les plus aisés pensent ainsi disposer d’un montant presque deux fois plus élevé que les ménages les plus modestes (192 500 euros contre 102 432 euros).
Source : Enquête Ipsos sur « Les Français et l’accès à la propriété » réalisée pour I&E Consultants et Orpi