La réduction de la durée du voyage sera possible grâce à de nouvelles voitures équipées du système espagnol Talgo, qui évalue automatiquement le changement d'écartement des voies (il faut près de deux heures actuellement, à la frontière biélorusso-polonaise, pour changer les bogies des voitures de passagers de l'écartement russe vers l'écartement européen). La compagnie polonaise de chemins de fer (PKP) espère se joindre au projet russe, bien que les responsables politiques admettent qu'aucune "discussion" n'a encore eu lieu sur le sujet.
De son côté, Gazeta Wyborcza s'interroge sur le "sens économique" de la nouvelle liaison ferroviaire, insistant sur le fait que selon les estimations, "le chemin de fer pourrait être compétitif sur des distances allant jusqu'à 750 km." Or, la distance de Moscou à Berlin est de plus de 1 600 km. Il doit donc y avoir d'autres raisons pour expliquer les nouvelles liaisons ferroviaires avec l'ouest. "Les russes veulent montrer qu'ils ont de l'argent et qu'ils n'ont pas peur d'investir dans les infrastructures" explique Adrian Furgalski, directeur du Railway Business Forum.
image : la carte des tgv