Rencontre autour de la sortie de «bientôt finira la peine», un roman de bouziane ben achour : Une singulière histoire d’amour
Depuis le lancement du café littéraire, les écrivains et journalistes se succèdent au siège de l’union des écrivains. L’espace ne désemplit pas autour des discussions avec les auteurs dans une ambiance feutrée et intimiste où trônent les portraits d’écrivains disparus.
PUBLIE LE : 25-04-2011 | 18:1
Ph. Louiza .C’était au tour de notre confrère d’El-Watan, Bouziane Ben Achour en présence de Smail. K. modérateur de la séance, de présenter son septième roman paru aux éditions françaises «Mon petit éditeur» dans la collection publibook. Avec une longue carrière dans le journalisme, plus d’une trentaine d’années, l’auteur qui est aussi essayiste puisqu’il a produit trois essais dont deux sur le théâtre et un sur la musique intitulé «Les Figures du terroir», est connu en tant que dramaturge avec l’écriture en arabe populaire de 13 pièces depuis les années 1994 et de romans en langue française publiés pour la plupart en Algérie à partir de l’année 1998. L’auteur est, actuellement, sur le travail d’une pièce de théâtre intitulée « Syphax » qui sera montée bientôt dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique ». Il faut dire que notre écrivain a plusieurs cordes à son arc, mais surtout une seule passion : celle de l’écriture d’où le cheminement parallèle de la pratique de l’écriture théâtrale et celle des fictions littéraires qu’il conçoit comme un nécessaire prolongement de la première. Son dernier roman, sa deuxième publication en France, vient de paraître tout récemment et sera probablement édité ici prochainement. L’auteur en a fait, dimanche dernier, la présentation devant un nombreux public en relatant l’histoire de son écriture. Cette fiction par trop singulière part d’un fait qui pourrait s’avérer être vrai dans la mesure où elle s’inspire de la trajectoire d’un lecteur de Coran entre les villes de Nédroma et Ghazaouet situées à 10 km l’une de l’autre. L’histoire est ainsi entamée sur ce récitant de textes sacrés dans les cimetières. L’auteur nous précise que dans la ville d’El-Bayad les cimetières musulmans, chrétiens et juifs sont situés à proximité les uns des autres. Un jour donc, ce lecteur de Coran se trompe de cimetière et se dirige vers le cimetière chrétien où il fait la connaissance d’une descendante de pieds-noirs venue se recueillir sur la tombe d’un de ses aïeux. Lorsqu’elle écoute la psalmodie du Coran, elle est subjuguée par l’homme qui la lit.
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