Après Djak, I COME FROM POP on vous parle encore d’un groupe breton : We only said ! Comme quoi *blague à deux balles * la Bretagne c’est pas que les crêpes, le Mont Saint Michel et la pluie mais c’est aussi de la bonne musique !
Et là je sais cher lecteur, soit tu lèves un peu les yeux au ciel en disant « vas y de quoi elle va nous parler encore, d’un nouveau genre de Strokes, Arctic Monkeys… encore du méché slimant » (bon c’est pas de la pop rock mais je voulais simplement souligner le cliché). Là je te dis, cher lecteur c’est pas très sympa, laisse moi au moins le bénéfice du doute, que j’argumente en deux parties avec deux sous-parties (comme on m’a appris en droit) ! Ou alors le contraire, version super enthousiaste et là je te dis cher lecteur que je suis désolée mais c’est pas du tout ça.
Non là on est pas dans la pop rock dansante qu’on met dans les booms, c’est tout le contraire. Oui lecteur je t’ai bien eu (j’aime à croire que je suis une reine de l’intrigue) la musique de We only said est froide, mélancolique, lancinante tantôt brumeuse et le groupe utilise beaucoup les choeurs. Non sur leurs dix titres il n’y a pas de chanson dansante, on peut trouver ça dommage ou non. Perso je trouve que ça apporte une unité à l’album, ça permet au groupe d’affirmer son propre style. Leur musique est paradoxalement loin d’être molle et on y trouve de belles envolées rythmiques comme dans « Our Monochrome life » ou « Cheerful Girl ». Parce qu’il n’y a pas de mélancolie sous la pluie sans piano, il est utilisé principalement dans le très cadencé « Go Rotten », on pourrait limite croire en écoutant simplement la musique qu’il s’agit d’une bo de film d’horreur…
Lamiya Aït-Saïd