En esprit et depuis deux mois, je vis avec Wilson. Je lis trois livres à la fois; Ouspensky, Les Aliens et son autobiographie, j'ai commencé un blog qui lui sera entièrment consacré. Il n'a pas été suffisamment traduit en français. Il m'a envoyé quelques textes écrits récemment qui valent vraiment la peine d'être disséminés, connus. Il pointe certaines personnes dont les propos sont éléctrisants, Geoff Ward ou Michael Hayes, comme si il désignait ses successeurs... Je vis entre saouleries, copains et bouquins. Mon article sur lui n'en finit pas d'être paufiné, resurfacé. Plus rien n'existe en dehors de cela. Je pratique abondamment la technique du "vol plané", dans le sens je plane au-dessus... Voyant ma vie sous un autre angle. J'essaie de sortir du carcan dévastateur dans lequel l'Homme m'a encadré, je refuse de coller à cette image débile qu'il me colle au visage, trop petit, trop étroit. Je ne suis pas encore libre, c'est clair. Quand ses propos n'auront plus d'importance, je pourrai voler, je sais que le décollage est proche, je décolle et je me décolle.