J'ai oublié d'avoir la frousse. J'ai décidé de ne plus avoir peur. Je pensais que mes obsessions me bouffaient l'énergie, mais c'est tout le contraire. Pourtant je ne dors pas, plus... J'explore "Le Dieu du Labyrinthe" (Wilson encore), et comme à chaque fois, une étrange électricité court dans mes veines. Je ne laisse pas à l'ennui, le temps de me surprendre. Par moment je ne suis plus qu'esprit, un moteur qui carbure à plein gaz, mais à d'autres, je ne suis plus qu'un corps affamé. Ca, c'est la deuxième obsession! Mordante, envahissante. J'ai le sourire carnassier des prédateurs, mais je n'en fais plus partie. J'essaie de temporiser, d'empêcher mon coeur de s'échapper de la cage thoracique. Le flot va venir et j'ignore comment il s'exprimera. J'ai tout intérêt à canaliser, mais je n'ai pas encore trouvé le moyen. Je voudrais donner, exhaler, vivre.