Une tite news avant d'embarquer vers Leipzig et les finales de Coupe du monde d'équitation, mon premier déplacement sous les couleurs d'Equidia ! J'attaquerai vendredi avec l'attelage, pendant que Céline et Kamel se chargeront du saut d'obstacles, du dressage et de la voltige. Rendez-vous sur equidiawatch (c'est sur internet) pour tout suivre en direct et chaque soir sur Equidia pour les rediffusions des meilleurs moments. Rendez-vous aussi sur la page Facebook d'Equidia, sur Twitter et equidia.fr où l'on va essayer de vous faire vivre tout ça comme si vous y étiez.
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Perso Mourinho, j'adore. J'aime ce côté gonflé du mec qui mène les choses comme il l'entend et tant pis si ça ne plait pas à tout le monde. Trop sûr de lui ? Arrogant ? Sans doute un peu mais le garçon affiche quand même un sacré palmarès avec déjà deux Ligues des champions, une Coupe de l'UEFA, des titres de champion du Portugal, d'Italie et d'Angleterre et pléthore de trophées. Ce que j'aime aussi, c'est sa faculté à entraîner derrière lui tous les joueurs. Souvent en première ligne, il protège son équipe en attirant à lui toutes les lumières. Les joueurs adhèrent à son message. Comment expliquer sinon qu'un mec comme Eto'o ait accepté de jouer défenseur ? Récemment, il a encore défendu ses adjoints devant la presse. De quoi souder son groupe encore un peu plus. Quelques jours plus tard, le Real battait Barcelone en finale de la Coupe du Roi. Peut-être que ce petit texte sera complètement obsolète mercredi soir après la demi-finale aller de Ligue des Champions contre Barcelone. Peut-être. Mais peu importe, Mourinho est bien le "special one".
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Une petite page culture générale du sport pour briller en société… ou pas… Je vous en ai déjà plus ou moins parlé mais petit retour sur deux disciplines qui ont fait leur entrée sur lequipe.fr depuis quelques mois : le rink hockey et le roller hockey. Petite précision au passage, si le rink est entrée dans l'univers de lequipe.fr, c'est avant tout grâce à Dan Mortreux, président de la Commission rink à la fédé qui s'est démené pour faire parler de son sport et qui a compris que si l'on voulait espérer avoir un peu de visibilité, il fallait se remuer. Et parfois, ça marche... La preuve !
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Discipline reconnue de haut niveau par le Ministère des Sports, le roller in line Hockey, ou roller hockey (12 500 licenciés et 280 clubs) est organisé sous la forme d'un Championnat depuis 1995. Contrairement au rink hockey, discipline centenaire qui se dispute avec des patins à roulettes traditionnels, le roller hockey se joue avec des patins en ligne, en deux mi-temps de 25 minutes avec des équipes de cinq joueurs. A ce petit jeu, les Etats-Unis sont les meilleurs. Mais la France se situe parmi les meilleures nations mondiales (vice-championne du monde en 2008 chez les hommes et médaillée de bronze en 2005, 2006 et 2007 chez les femmes). Du côté du Championnat de France, Rethel fut ces dernières années la place forte du roller hockey. Mais depuis deux ans, les Ardennais sont sérieusement bousculés par les Basques d'Anglet qui viennent de boucler la phase régulière avec autant de victoires que de matches.
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Dernière opération recyclage de mes chroniques parues sur lequipe.fr. Les prochaines seront probablement issues d'equidia.fr (sans forcément que ça ne parle que de dada...).
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Champions et anonymes ont un point commun. Avoir des rêves au plus profond de soi. L'accomplissement de ces rêves constitue souvent un formidable ressort qui guide nos vies et nous transcende.
Il y a quelques jours, ils étaient 811 à recevoir avec une infime émotion la médaille de finisher du Sultan Marathon des Sables, un peu plus de 31 000 celle du Marathon de Paris. Et un peu partout, chaque week-end, ils sont des milliers à franchir une ligne d'arrivée. Avec la même délivrance, le même sourire, le même éclat dans les yeux. Sur une épreuve comme le Marathon des Sables, certains ne reviendront pas tout à fait les mêmes. Ils auront laissé derrière eux des fardeaux, des angoisses. Quelque part dans des dunes ou au beau milieu d'un plateau caillouteux. Le Marathon des Sables et les courses extrêmes de ce type sont des voyages qui vont bien au-delà des dunes (lire sur courir au féminin, le compte-rendu de Cécile Bertin, présentée dans l'une de ces chroniques et présente sur ce MDS). Ces courses sont souvent l'accomplissement d'un rêve entretenu depuis longtemps, depuis un jour où l'on est tombé sur des images à la télé ou dans un magazine. Une petite graine qui a germé, avec quelque part en soi une promesse : « un jour, moi aussi j'y serai ». Et puis il y a eu toute une route personnelle, souvent familiale aussi qui a mené à la grande décision. Le jour où l'on a dit : « banco, j'y vais ». Début de l'aventure. Début du voyage.
C'est par exemple le cas d'un confrère de L'Equipe, Thierry Cerinato, qui vient de prendre une année sabbatique pour se consacrer pendant six mois à la préparation du mythique Paris-Brest-Paris à vélo, une épreuve de 1200 km qui n'a lieu que tous les quatre ans (voir son blog). Cette décision, on la prend avec toutes les angoisses, toutes les peurs, tous les fantasmes que cela génère. Mais avec surtout plein d'images à l'esprit. Ces images qui vous aident à vous entraîner, qui vous motivent et qui dans les moments difficiles vous font poursuivre votre route. Voilà pourquoi cette breloque de finisher représente tant. Elle n'est pas seulement un trophée pour l'exploit accompli. Elle est la validation de l'accomplissement d'un rêve et tout l'itinéraire qui vous a mené là, durant des jours, des mois et souvent même des années. Toute une vie parfois.
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Qu'ils fassent de la gym, du triathlon, de l'escrime, du hockey sur gazon, du tennis de table ou je ne sais quoi (y compris du foot ou de la F1), tous ces champions ont un rêve à accomplir. Vous aussi. Alors, peu importe votre niveau de performance, osez aller au bout de vos rêves. Et pas seulement dans votre pratique sportive. Le voyage en vaut la peine. Nous nous retrouverons sur ces chemins...