La mort du Papillon
Je t'ai aimé tellement fort,
Qu il faut que je le cache encore,
J'ai cru pouvoir rester ami,
Mais bien mal m'en a pris,
Tu n as rien d'extraordinaire,
A part d'être la seule sur terre,
A savoir vraiment qui je suis,
Dans mon corps et dans ma vie,
Tu me laisses maintenant sans réponse,
Ce silence est un champ de ronce,
Qui me griffe et arrache le cœur,
N'apaisant en rien ma douleur,
Un papillon avec un ange,
Volants au milieu des mésanges,
C'est encore un amour qui dort,
Ou peut être qu'il est déjà mort ?
Les papillons sont si nombreux
Comparés aux anges malheureux
Quand Les premiers meurent en un jour,
Les seconds vivent pour toujours.