Face à la presse, il a fait preuve de sagesse par rapport aux relations diplomatiques du Pérou avec le Chili: "Je ne suis pas anti-chilien. Je suis un bon péruvien, c'est tout! Je compte travailler avec le ministre des affaires étrangères chilien afin de sécuriser les relations entre nos deux pays qui doivent être basées sur la réciprocité et les intérêts nationaux."
Cependant, Humala attend des excuses chiliennes pour les tragédies du passé, "parce que la dignité n'est pas négociable, ce qui ne veut pas dire que nos relations vont se détériorer." Humala fait ainsi référence à la guerre du pacifique entre les deux pays, qui date de 1879, et qui a vu le Chili envahir les provinces du sud du Pérou. Plus récemment, les deux pays sont rentrés en conflit concernant la frontière maritime, ce qui a valu au Pérou d'amener le conflit devant la cour international de justice de la Hague.
Enfin, Humala a tenu à rendre hommage au Brésil et à la politique menée par Dilma Rousseff et son prédécesseur Lula: "ils ont obtenu des résultats incroyables au niveau social et économique et ils ont réussi la synergie au niveau de l'intégration régionale."