Qui a dit : "« Des têtes de pions, collets crasseux, cheveux luisants, les toqués, les éleveurs d'escargots, les sauveurs du peuple, les déclassés, les tristes, les traînards, les incapables ; pourquoi les ouvriers se sont-ils mêlés de politique ? »
Et encore : « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes, à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. »
et, pour finir : « On les abat à la mitrailleuse. Quand j'ai entendu le coup de grâce, ça m'a soulagé. »
Kadhafi vociférant contre son peuple ? Bechar Al Assad préparant l'hallali, à Daraa ?
Pas du tout, vous n'y êtes pas... Il s'agit respectivement de : 1) Alphonse Daudet, 2) Alexandre Dumas fils, 3) Edmond de Goncourt.
Et le sujet de leur ire, ce n'est pas le Printemps arabe, mais la Commune de Paris, autre printemps, écrasé dans le sang il y a exactement 140 ans, aux applaudissements de toute la bourgeoisie de l'époque...
Il est amusant de voir aujourd'hui les descendants de Monsieur Thiers, et des sus-nommés, accueillir avec ferveur les révolutions arabes. C'est beau, un peuple qui se libère... quand ce n'est pas le vôtre...
Mais il est vrai qu'ils rejetteraient bien les réfugiés tunisiens à la mer ! Tout de même, on ne se refait pas...