Booster
Saison 10, Episode 18 sur 22
Diffusion vo: The CW – 22 avril 2011
Lois continue à travailler le look Clark Kent de son fiancé et le pousse à révéler la tête du blur publiquement, sauf qu’il est devancé par un nouvel super héros clinquant, le célèbre Booster Gold !
« The suit doesn’t make the hero … A hero is made in the moment by the choices that he makes and the reasons that he makes them … The hero brings out the best in people » – Clark Kent
Ca y est ! Clark a enfin inspiré quelqu’un (et pas aspiré). Et un gros connard en plus. Parce que soyons honnêtes, Booster, comme sa contrepartie papier, est un gros connard en quête de célébrité. Un monsieur je me la pète qui aurait pu faire Carré Viiip ou Secret Story. Dans sa version papier créée en 1986 par Dan Jurgens, Booster Gold est un ancien athlète qui a tout perdu à cause de paris illégaux et s’est retrouvé agent de sécurité dans un musée spatial où il a reprogrammé Skeets, un robot de la sécurité pour qu’il possède tout le savoir du 21ème siècle et zou, il a débarqué chez nous où il s’est servi de ses connaissances pour intervenir en héros, avant de vendre son nom et son corps aux publicitaires afin de gagner du fric puis d’être convaincu qu’il pouvait devenir un vrai héros plutôt qu’un gros connard. Ici, on retrouve grosso modo la même histoire sauf que Skeets passe du statut de sorte d’oeuf volant à oreillette bluetooth parce qu’il n’y a pas le budget pour pondre un oeuf volant en 3D.
D’ailleurs, le problème se pose aussi pour Blue Beetle et son armure très cheap quand même, qui fait très gros plagiat de Iron Man le film. Certes, l’actuelle version de Blue Beetle a une armure du même genre dans les comics papier mais bon, le rendu final est très moche et raté. Ici est adaptée la troisième version de Blue Beetle papier, celle née lors d’Infinite Crisis en 2005 et reprise dans le desin animé Batman the brave and the bold (Batman l’alliance des héros en vf). Jaime Reyes récupère le scarabé ayant appartenu au premier Blue beetle et fusionne avec lui. Il lui permet d’obtenir une puissante armure bio mécanique. Mais le scarabé fait partie d’une conscience collective extraterrestre qui impose au porteur de détruire et conquérir la planète sur laquelle il se trouve. Sauf que la conscience de Jaime lui permet d’overrider cette directive et donc de maitriser l’armure sans problème.
On retrouve bien la même idée dans cet épisode, sauf que le résultat est là assez foireux. Jaime ne parait pas avoir la force de caractère pour vaincre la programation. C’est dommage parce que le final parait du coup ridicule avec Jaime qui répète deux fois qu’il peut controler l’armure. Super … Globalement, l’ensemble du personnage est mal écrit parce qu’il n’est qu’un moyen de servir l’intrigue de Booster et ne possède pas sa propre intrigue. Du coup, son traitement est secondaire et le résultat final peu convaincant.
Dommage parce que le scénariste de l’épisode est Goeff Johns, scénariste de DC Comics qui a offert de très bons arcs à Booster Gold entre autres et qui avait signé l’an passé le double épisode Absolute Justice et encore avant l’épisode sur la légion. On pouvait attendre mieux de ce scénariste. Pourtant, par rapport à Smallville, il offre un très bon épisode. Déjà, il n’y a pas d’énormes bourdes de raccords d’une scène à l’autre. Ensuite, tout le déroulement se tient logiquement. Certains vont dire « mais pourquoi Blue Beetle n’attaque pas les autres ados ? ». Il se venge de ce qui lui ont fait du mal et Booster se trouve juste là, à coté, et vient de jeter comme une merde Jaime. Logique qu’il s’en prenne à lui en premier.
Ensuite, il développe de façon crédible le foireux arc pour justifier le Clark à lunettes (Clark à quéqu**te ?). D’ailleurs, Tom Welling, qui signait aussi la réalisation de l’épisode, est très fun en journaliste maladroit. La scène avec l’industriel est excellente quand même.
on a aussi une Lois très intéressante. ELle prend en main Clark et le façonne. Elle assume le rôle qui lu ia été confié et la voie qui lui a été tracé dans Smallville. Indirectement, Goeff Johns se réfère à son propre épisode, Absolute Justice, où le docteur Fate lui avait expliqué qu’elle serait déterminante dans le destin de Clark.
Enfin, maladroitement certes, on introduit enfin la notion de ridicule du surnom Blur et l’idée d’un nom super comme identité de héros. Une nouvelle étape est donc franchie au terme de cet épisode dans la construction de Superman. Tout est en place et il ne reste plus à Clark que de s’envoler dans les cieux, afin d’inspirer les hommes, comme il a pu le faire aujourd’hui avec Booster, et avec Cat.
Justement, Cat Grant, parlons-en. Elle énerve tout le monde. Ce n’est qu’une blonde idiote agaçante. Oui mais justement, c’est exactement le but qu’est censé remplir Cat. Elle doit être chiante. Et du coup, bah elle le fait bien dans Smallville. Peut-être trop bien d’ailleurs. Et puis la voir ressurgir comme ça, alors qu’on ne l’avait pas vu depuis 7 épisodes, c’est très bizarre. Trop bizarre.
Bref, 9/10
L’épisode est bon. Il reste tout de même quelques maladresses comme le traitement secondaire de Blue Beetle mais il était difficile de faire mieux. En plus, le tout a un coté très cheap parce qu’on a pas de budget et le peu qu’il reste, on le garde pour le final (enfin j’espère). Pourtant, j’étais scotché devant l’épisode, comme un petit fou. J’ai adoré le Clark de cet épisode, j’ai adoré le blur de cet épisode, j’ai adoré Booster et son acteur qui est parfait dans le rôle. Bref, j’étais super content et je ne demande rien de plus à Smallville que de me divertir. Donc pari réussi pour cet épisode.
Et cela faisait longtemps, mais voici les photos de ma figurine de Booster Gold ! (celle de Blue Beetle 3 ne sortira qu’en septembre 2011)