Quelques informations ?
Cette huile est obtenue à partir de la macération de fleurs de Thaïti dans l'huile raffinée de coprah, l'albumen (le tissus de réserve nutritives) séchée de la noix de coco.
Elle est connue pour ses propriétés hydratante et revigorantes, tant pour la peau que les cheveux, au même titre que le beurre de karité ou l'huile de jojoba. Ils redeviennent souples, soyeux, volumineux. Elle prévient également l'apparition de pellicules.
Vous pouvez l'appliquer quotidiennement sur vos pointes afin de réguler leur sècheresse.
C'est également un excellent filtre protecteur contre l'eau chlorée des piscines, ou salées, si vous allez à la mer. Attention, ne vous exposez pas au soleil avec, car comme toutes les huiles, cela vous brûlerait.
Les résultats ?
Le matin, une partie du macérât est absorbé.
Le matin, la majorité de l'huile a été absorbée. Il ne reste qu'un léger film gras, comme sur la photographie. La tresse s'est dénouée mais les cheveux ne sont guère emmêlés. Un ou deux petits shampoings sont largement suffisant pour tout enlever.
Il est vrai que mes cheveux sont beaucoup plus volumineux. Une sensation de légèreté, comme si leur masse se déployait. Ils ont d'ailleurs retrouvé quelques ondulations. Contrairement aux autres huiles, le monoï n'alourdit pas, ne graisse pas. La douceur est présente. Ils sont plus faciles à démêler. Et il reste une très légère odeur sucrée, agréable.
On parle de soin d'exception. A la longue, les résultats sont sans doute satisfaisant. Néanmoins, employé seul, ce macérât ne sera pas assez nourrissant pour des cheveux très secs, dévitalisés. L'avantage est que l'on peut l'appliquer fréquemment, puisqu'il ne gêne pas la production de sébum. Je pense imprégner quotidiennement mes pointes, tant pour le plaisir du parfum, que pour les soigner sans les surcharger.
Mes cheveux au soleil et à l'ombre, après séchage à l'air libre.