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Ma tribune pour le site Atlantico

Publié le 26 avril 2011 par Jeanlucromero

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. D’où vient alors ce sentiment avéré que, les portes d’un établissement de soins franchies, l’homme ou la femme perd sa capacité à décider pour lui-même ?
Durant de très nombreuses années – peut-être jusqu’à la seconde moitié des années quatre-vingt – le médecin était le sachant. Le malade livrait son corps à la science et devenait un objet dont la médecine s’employait à extraire le mal. Il n’était nullement question d’une forme de partenariat.
L’arrivée du sida et les premiers malades ont inversé cette vision très infantilisante de la relation soignant-soigné. En effet, devant l’ignorance de ce qui est alors appelé le cancer gay, révélant l’incompréhension de la communauté scientifique, les personnes séropositives se sont instruites sur cette pandémie. Il fallait comprendre le mal qui les rongeait et qui risquait de les exclure de la société. Très rapidement, leur niveau de connaissance fut au moins égal sinon supérieur à celui des médecins. Patient et médecin devenaient partenaires.
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