Tu feras quoi quand tu seras grand?

Publié le 26 avril 2011 par Claire Romanet

Vous souvenez vous du collège, ces années d’insouciance où nos seules préoccupations et angoisses existentielles se résumaient à savoir si on allait être invité à la boum de Sophie  mercredi après midi?

Nous avions 15 ans, souvent en pleine crise d’adolescence et pourtant, pour la toute première fois de notre vie allions être confrontés à faire un choix sur notre avenir et notre orientation… Voie générale ou technologique ? La prise de décision est déjà cruciale alors que peu d’élèves possèdent une idée précise du métier qu’ils souhaitent exercer. Bien qu’il existe des équipes pédagogiques destinées à renseigner les collégiens et lycéens, l’information reste maigre, l’écoute médiocre et l’aide superficielle.

Résultat : le choix se fait plus en fonction des prédispositions de chacun  (manuelles, techniques, scientifiques, économiques ou littéraires), d’un contexte familial et social que par une réelle connaissance des formations existantes, métiers et secteurs d’avenir.

Conséquence, le taux d’échec post-bac lié à une mauvaise orientation peut se révéler énorme, selon l’observatoire de la vie étudiante, seulement 47,5 % des étudiants parviennent à passer en deuxième année de faculté tandis que 30% redoublent, 16,5 % se réorientent et 6% arrêtent leurs études  (l’humanité.fr ), constat alarmant quand on sait que chaque universitaire coûte 8 790 euros par an à l’état (Observatoire des subventions,  www.journaldunet.com).

Etre mal informé, c’est aussi courir le risque de s’engager dans une filière dite « bouchée » souvent longue avec peu de chances de trouver un travail une fois le diplôme obtenu. Si un mauvais choix de carrière n’a jamais tué personne et n’a rien d’irréversible, il peut provoquer une perte de temps considérable et créer mal-être et frustrations chez les jeunes.

Alors que peut-on faire pour ne plus jamais entendre un ami soupirer « J’aurais voulu être… » ?

Sources : Le Journal du net, L’Humanité.fr